Nous intervenons à toutes les étapes de l'accompagnement des personnes en perte d'autonomie. Que vous soyez en recherche d'une famille d'accueil ou professionnel du secteur.
Handicap grave à expressions multiples associant toujours une déficience motrice et une déficience intellectuelle sévère ou profonde, entraînant une restriction extrême de l'autonomie et des possibilités de perception, d'expression et de relation\". Souvent les personnes polyhandicapées souffrent aussi d'insuffisance respiratoire chronique, de troubles nutritionnels, de troubles de l'élimination et de fragilité cutanée.
Parce qu'il sait écouter et observer les individus (seuls ou en groupe), le psychologue détecte les troubles du comportement et les problèmes d'adaptation, et cherche à les résoudre. Du recrutement d'un salarié dans une entreprise à l'accompagnement des malades à l'hôpital, il trouve sa place dans de nombreux secteurs d'activité. En hôpital ou en centre spécialisé, le psychologue clinicien rencontre aussi bien des jeunes que des adultes. Grâce à son écoute attentive et à diverses techniques, il les aide à préserver ou retrouver leur bien-être et une certaine qualité de vie. Il n'hésite pas à faire passer des tests et dresse des bilans. Moyennant une spécialisation en psychologie du travail, il peut exercer au service ressources humaines d'une entreprise. Il définit les procédures de recrutement et élabore les plans de formation des personnels. Il peut aussi être amené à résoudre des conflits internes. Psycho-sociologue, il conçoit des études d'opinion pour le compte d'instituts de sondage, ou réalise des études de marché commandées par les services marketing des entreprises.
L’OMS donne la définition suivante : Le retard mental est un arrêt du développement mental ou un développement mental incomplet, caractérisé essentiellement par une insuffisance des facultés qui déterminent le niveau global d’intelligence, c’est-à-dire les fonctions cognitives, le langage, la motricité et les performances sociales. Le retard mental peut accompagner un autre trouble mental ou physique, ou survenir isolément. Le retard léger : QI entre 50 et 69, personnes connaissant des difficultés scolaires mais capables de s’intégrer à la société de façon autonome à l’âge adulte,
La déficience intellectuelle (DI), ou le handicap intellectuel selon les ouvrages de référence sont un trouble neurodéveloppemental débutant pendant la période de développement (avant 18 ans). Elle se caractérise par une atteinte significative du fonctionnement intellectuel et des comportements adaptatifs, ce qui a des répercussions sur plusieurs habiletés pratiques du quotidien et de la vie sociale de la personne. Les comportements adaptatifs regroupent les compétences sociales et le respect des normes sociales, l’autonomie au quotidien (à la maison, à l’école ou dans un nouveau milieu), la capacité à s’occuper de soi-même dans la vie, à s’adapter à son environnement.
Un retard mental correspond à un développement insuffisant des capacités intellectuelles d'une personne, en termes de raisonnement, de pensée, de capacité à se concentrer et à mémoriser, mais également de maîtrise du langage. Ce trouble du développement est présent dès le plus jeune âge, souvent diagnostiqué avant 18 ans. Il peut être isolé chez une personne, ou être associé à d'autres troubles physiques ou psychiques. Le retard mental va de pair avec des difficultés d'adaptation sociale : il complique la communication, l'acquisition de l'autonomie, la capacité à gérer les activités de la vie quotidienne, etc. Pour déterminer les capacités intellectuelles d'un enfant, et donc pouvoir déterminer l'existence d'un retard mental, des tests psychométriques sont utilisés pour évaluer le quotient intellectuel (QI). Au sein de la population, le QI moyen est de 100. On parle de retard mental lorsque le score est inférieur à 70. Il existe différents degrés : le retard mental est moyen pour un QI entre 35 et 49 ;
Le déficit intellectuel, encore appelé retard mental, est un trouble caractérisé par un fonctionnement cognitif global inférieur à la moyenne, apparaissant dès l’enfance. Dans la vie courante, le déficit intellectuel peut se manifester de différentes façons selon sa sévérité. Il peut ainsi affecter les capacités relationnelles, l’apprentissage, l’autonomie, la socialisation, le comportement...
État de réduction notable du fonctionnement d’un individu. Fonctionnement intellectuel inférieur à la moyenne, associé à des limitations dans au moins deux domaines du fonctionnement adaptatif : communication, compétences domestiques, habiletés sociales, aptitudes scolaires fonctionnelles Niveau de développement : Le niveau mental ne dépasse pas 2 ou 3 ans. Retard massif de toutes les acquisitions. Langage réduit à quelques mots ou phonèmes Existence fréquente de troubles neurologiques associés (épilepsie). Troubles affectifs et du comportement Perturbations relationnelles massives Symptômes évoquant certaines psychoses infantiles
Le retard mental n’est pas à proprement parler un trouble psychopathologique distinct, mais un ensemble de conditions très diverses ayant trois dénominateurs communs : 1) l’enfant ou l’adolescent a un fonctionnement intellectuel nettement inférieur à la moyenne, 2) ce fonctionnement limite son adaptation dans différents domaines importants, et 3) le trouble débute avant l’âge de 18 ans, habituellement pendant la petite enfance ou l’enfance. Ce retard se caractérise essentiellement par un développement limité des facultés intellectuelles et du fonctionnement adaptatif. Le fonctionnement intellectuel est défini dans la plupart des cas par le QI qui doit être inférieur de deux écarts-types ou plus à la moyenne sur un test standardisé, et qui est utilisé pour qualifier le retard de léger, moyen, grave ou profond. Retenons que le DSM-IV précise que le retard mental ne peut être diagnostiqué qu’en présence de déficits du fonctionnement intellectuel et adaptatif. Notons aussi que les enfants atteints de retard mental sont, comme tous les enfants, des « êtres complets » dont il faut apprendre à connaître tous les aspects et non seulement les aspects cognitifs, et qu’il importe de mettre l’accent aujourd’hui sur l’enfant atteint de retard mental en tant que personne à part entière pour découvrir comment cet enfant négocie son environnement en fonction non seulement de ses limitation intellectuelles et adaptatives, mais aussi de l’ensemble de ses capacités.
La schizophrénie est une maladie relativement fréquente au sein de la population avec une prévalence estimée à 1 %. Malgré un arsenal thérapeutique plutôt conséquent à la disposition des médecins, son évolution reste globalement assez défavorable. Pendant longtemps, la classique « bouffée délirante aiguë » a été considérée comme le mode d’entrée principal dans la schizophrénie. Or, dans la majorité des cas, le début de la maladie est progressif et insidieux. Deux phases de la maladie sont décrites avant l’éclosion des symptômes psychotiques francs : une phase pré morbide et une phase prodromique. La précocité de la prise en charge de cette maladie est primordiale et influence le pronostic. La « durée de psychose non traitée » est corrélée à une évolution défavorable. Il convient de réduire le délai de première prise en charge en repérant précocement les patients développant une psychose. Du fait de leur place centrale dans notre système de soins, les médecins généralistes ont un rôle majeur dans ce repérage. La clinique de la psychose débutante est hétérogène et peu spécifique. Les médecins généralistes doivent y être sensibilisés afin de repérer les symptômes évocateurs d’une entrée dans la psychose et de permettre une prise en charge adaptée des patients. Mais ceux-ci sont relativement peu exposés aux troubles psychotiques et doivent donc être étayés dans leur mission par des centres de ressources spécialisés.
Les enfants et adolescents en situation de handicap peuvent bénéficier d'un transport individuel ou collectif pour aller du domicile à leur établissements médico-social. Lorsque votre enfant fréquente un établissement médico-social, un transport du domicile à l'établissement peut être mis en place. Les transports concernent les enfants et adolescents externes, en semi-internat ou en internat ou des transports de week-end, permissions, soins ambulatoires, transferts, etc. Cela concerne les établissements médico-sociaux : Instituts Médicoéducatifs (IME), Instituts thérapeutiques éducatifs et pédagogiques (ITEP), Institut d'Education Motrice (IEM), etc. Votre enfant peut bénéficier d'un transport pour se rendre au Centre d'Action Médicosociale Précoce (CAMSP), pour en savoir plus : https://www. enfant-different. org/transport/transport-pour-aller-au-camsp
Le socio-esthéticien / la socio-esthéticienne apporte une aide psychologique et un soin technique aux personnes souffrantes et fragilisées par une atteinte à leur intégrité physique, psychique ou sociale. Il peut intervenir ainsi auprès de patients âgés ou malades pour les aider à accepter la modification corporelle de leur image, mais aussi auprès de personnes en détresse sociale ou psychologique pour les aider à retrouver leur dignité. Par sa double approche (sociale et technique), son objectif est d'améliorer la qualité de vie par le confort et le bien être des soins socio-esthétiques. Il met en œuvre l'ensemble des pratiques esthétiques (maquillage, soins de la peau, soins des pieds, épilation...) en les adaptant aux personnes rencontrées, en tenant compte de leurs pathologies, des modifications engendrées par les traitements médicaux, des préconisations du corps médical.... En parallèle aux soins individuels, il peut aussi animer des ateliers variés (conseils pour la prévention du vieillissement…) ou organiser des activités de groupes. Le socio-esthéticien travaille en collaboration avec d'autres professionnels comme les professionnels de santé (personnel soignant, kinésithérapeute, ergothérapeute.), les assistantes sociales. Il exerce le plus souvent au sein d'un établissement médico-social (hôpital, clinique privée, maison de retraite, centre social ou spécialisé) mais il peut également intervenir au sein d'une maison d'arrêt ou travailler à son compte. Le socio esthéticien doit avoir des qualités d'écoute et une très grande disponibilité. Patient et attentif, il doit se montrer diplomate et chaleureux car il a affaire à des personnes fragiles. Lui-même doit avoir un bon équilibre psychologique pour ne pas se laisser envahir par les problèmes des autres et savoir leur apporter le soutien dont ils ont besoin.
On parle de surdicécité quand une personne présente à la fois un trouble de l’audition et un trouble de la vision. Ce terme recoupe des situations très différentes selon les personnes. Il existe différentes situations de surdicécité : → La surdicécité primaire est de naissance ou acquise avant la mise en place du langage. → La surdicécité secondaire ou double déficience sensorielle peut être : - progressive, à une déficience de naissance s’ajoute une déficience acquise : une personne sourde de naissance perd la vue, une personne aveugle de naissance perd l’audition - acquise, par suite d’un évènement ou un accident → La surdicécité tertiaire est une surdicécité qui se met en place avec l'avancée en âge. La surdicécité est un handicap rare quand il s’agit de l’association d’une déficience auditive grave et d’une déficience visuelle grave. Ces deux déficiences associées impliquent une importante difficulté de communication car il n’est possible ni de s’appuyer sur le visuel comme une personne sourde le fait ni sur l’ouïe comme le fait une personne aveugle. La surdicécité peut entraîner une limitation dans la vie quotidienne pour les déplacements, l’autonomie, l’accès à l’information… Des adaptations et des aides techniques sont possibles pour faciliter le quotidien : détecteurs d’obstacles, réveils vibrants, etc.
Les troubles bipolaires, anciennement appelés psychose maniaco-dépressive, sont caractérisés par des variations de l’humeur disproportionnées dans leur durée et leur intensité. La gaieté devient euphorie exagérée, la tristesse s’exprime par une dépression profonde. Les troubles du comportement qui accompagnent ces phases désorganisent profondément la vie de la personne touchée et dégradent ses relations familiales et professionnelles. Les troubles bipolaires sont une maladie qui peut être grave et qui nécessite un traitement de longue durée.
Les troubles de l’alimentation, aussi appelés troubles des conduites alimentaires ou du comportement alimentaire (TCA), désignent des perturbations graves du comportement alimentaire. Le comportement est considéré comme « anormal » parce qu’il est différent des pratiques alimentaires habituelles mais surtout parce qu’il a des répercussions négatives sur la santé physique et mentale de l’individu.
Le trouble du spectre de l’autisme est l’un des troubles neurodéveloppementaux (TND). Les critères diagnostiques actualisés par le DSM-5 sont définis dans deux dimensions symptomatiques qui sont : les déficits persistants de la communication et des interactions sociales observés dans des contextes variés ; le caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités. Cette définition, dimensionnelle, est complétée par un niveau de sévérité selon le niveau de l’aide requise. La définition nécessite de spécifier si les conditions suivantes sont associées au TSA : « déficit intellectuel, altération du langage, pathologie médicale ou génétique connue ou facteur environnemental, autre trouble développemental, mental ou comportemental, ou catatonie ». Cette définition remplace celle, catégorielle, de troubles envahissants du développement
Le trouble du spectre de l'autisme (TSA) regroupe un ensemble de troubles neurobiologiques qui agissent sur le développement des personnes dites « autistes ». Ils se caractérisent notamment par des dysfonctionnements dans les interactions sociales, la communication, les comportements et les activités. Mais qu’entend-on exactement par « TSA » ? Définition du trouble du spectre de l'autisme L’autisme représente un ensemble de symptômes. Ces symptômes varient d’une personne à l’autre. Ils peuvent être plus ou moins présents et même évoluer au fil du temps. Chaque personne autiste est donc différente. L’utilisation du mot « spectre » permet d’intégrer toute la diversité des troubles et de signifier l’évolution possible de personne au sein de ce spectre. On parle aussi de « continuum » du spectre autistique.
Le trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est caractérisé par l’association de trois symptômes dont l’intensité et la manifestation varient selon chaque personne : un déficit de l’attention (incapacité à maintenir son attention, à terminer une tâche, oublis fréquents...), une hyperactivité motrice (agitation incessante, incapacité à rester en place), une impulsivité (difficulté à attendre, tendance à interrompre les activités des autres). Selon les enfants, l'un ou deux symptômes peuvent prédominer, mais dans près de 20 % des cas, les trois symptômes sont associés. On ne peut parler de TDAH que si les symptômes : surviennent au cours de l’enfance, avant l'âge de 12 ans, présentent un caractère persistant (plus de 6 mois), retentissent sur les apprentissages scolaires, les relations sociales et la qualité de vie et constituent un véritable handicap pour l'enfant.
Les troubles neurocognitifs majeurs peuvent provoquer des symptômes psychologiques et comportementaux, surtout après 60 ans et souvent dès le début de la maladie d'Alzheimer et apparentées : angoisse, souffrance psychique, apathie, dépression, délire, hallucinations. Leur intensité dépend de la personnalité préexistante du patient. Ils peuvent être remarqués tout d'abord par l'aidant, l'entourage (source d'épuisement chronique pour l'aidant). Ils sont une des premières causes d'entré en institution. Si c'est le cas, il faut adresser le patient à un gériatre ou un psychiatre, si possible spécialiste de la personne âgée. En cas de troubles sévères, des unités cognitivocomportementales (structures de soins spécialisées) dans des établissements de soins de suite et de réadaptation peuvent être utilisées, ainsi que les unités d'hébergement renforcé. Le guide détaille ensuite les prises en charge des principaux troubles chroniques du comportement, résumés brièvement ci-dessous : Troubles du sommeil : tenter tout d'abord de les résoudre par les règles d'hygiène, la luminothérapie éventuelle, la mélatonine, etc. : des psychotropes peuvent aussi être prescrits ni nécessaire (échec des thérapies non médicamenteuses) L'apathie peut conduire à une dépression et ne se soigne pas par des médicaments, mais des stimulations en fonction des mécanismes identifiés de cette apathie Anxiété crépusculaire, agitation verbale (cris) ou motrice (déambulation) : fréquents, ces troubles ne doivent pas non plus être "assommés" par des psychotropes, mais ils doivent être compris, les facteurs déclenchants identifiés, pour ensuite mettre en place des thérapies de médiation, d'apaisement, de soutien psychologique de l'entourage te des soignants, d'adaptation de l'environnement. Il ne faut pas aller voir ces patients uniquement lorsqu'ils crient ou déambulent (sécuriser cette dernière, ne pas l'empêcher). SI besoin, des antidépresseurs sérotoninergiques peuvent être prescrits, en revoyant le patient rapidement et régulièrement, si l'agitation ou l'anxiété persistent malgré les thérapies psycho comportementales. Hallucinations, idées délirantes : là encore, les antipsychotiques ne doivent pas être utilisés en première intention. Il faut d'abord rechercher une explication sensorielle (cataracte, glaucome, DMLA, troubles de l'audition) ou médicamenteuse (agonistes de la dopamine chez le Parkinsonien). Une altération de l'état général, voire des confabulations (scènes oniriques en lien avec d'anciens souvenirs) ou un syndrome de l'imposteur sont à rechercher. Là aussi, il faut interroger l'entourage, rechercher des facteurs déclenchants, enclencher une thérapie de réassurance et psychothérapie, avec un soutien psychologique de l'entourage et des soignants. En cas d'échec, les antidépresseurs peuvent être utiles en 2e ligne, et la prescription de rispéridone en 3e ligne, toujours initiés à faible dose et évaluations régulières. Désinhibition avec comportement langagier, sexuel ou alimentaire inapproprié : ces symptômes sont plus fréquents en cas de dégénérescence frontale ou front temporale. IL faut aussi écarter un effet iatrogène, instaurer des thérapies cognitiocomportementales et, si échec, un antidépresseur inhibiteur sélectif de la sérotonine (effet dépresseur sur la libido) ou un thymorégulateur. Agressivité verbale ou physique : éliminer un effet iatrogène (IAChE, DOPA…), instaurer une psychothérapie et formation/soutien psychologique de l'entourage et des professionnels. En cas d'échec, les médicaments régulateurs de l'humeur seront instaurés, sous surveillance clinique et biologique rapprochée (première évaluation à 1 mois). En cas de nécessité d'une sédation urgente, dès lors que le traitement per os n'est pas envisageable, midazolam sous-cutané doit être privilégié (demi-vie courte), à l'hôpital ou en HAD (pas d'AMM). Signes dépressifs, dépression ou signes anxieux : psychothérapie, antidépresseur sérotoninergique en cas d'échec et pendant au moins 1 mois. Un anxiolytique à faible posologie peut être associé si l'anxiété est grave.
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sont des comportements répétitifs et irraisonnés mais irrépressibles qui touchent le plus souvent des sujets jeunes, voire des enfants. Des traitements médicamenteux et les thérapies cognitivo- comportementales permettent de soulager certains patients. D’autres solutions thérapeutiques, comme la stimulation cérébrale profonde ou la chirurgie dite lésionnelle, sont à l’étude pour les cas les plus sévères. Les progrès en imagerie médicale et le développement de modèles animaux ont permis de mieux comprendre les mécanismes des TOC au cours des dernières années.
La violence domestique a été définie par la convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (Convention d’Istanbul) comme « tous les actes de violence physique, sexuelle, psychologique ou économique, qui surviennent au sein de la famille ou du foyer ou entre des anciens ou actuels conjoints ou partenaires, indépendamment du fait que l’auteur de l’infraction partage ou a partagé le même domicile que la victime ». Parmi les violences conjugales, on peut donc retrouver : des violences physiques : être bousculé, frappé, giflé, poussé, mordu, brûlé… ; des violences verbales : cris, injures, insultes, menaces… ; des violences psychologiques : être humilié, insulté, ignoré, dévalorisé, intimidé, contrôlé… ; des violences sexuelles : agression sexuelle, viol, harcèlement sexuel ; des violences économiques : contrôle des dépenses, des moyens de paiement… 5Les violences à l’égard des femmes sont considérées par le Conseil de l’Europe comme une « violation des droits de l’homme » : droit à la vie, à sa sécurité, à la dignité et à l’intégrité physique et mentale ». En France, les données de prévalence des violences conjugales restent parcellaires. La dernière grande enquête a été réalisée en 2000, il s’agit de l’ENVEFF (Enquête nationale sur la violence faites aux femmes en France). Cette enquête montrait qu’une femme était victime d’un homicide conjugal tous les deux jours et avait estimé qu’environ 1 600 000 femmes étaient victimes de violences conjugales en France.
L’épilepsie est une affection chronique du cerveau qui touche toutes les populations du monde. Elle se caractérise par des crises récurrentes se manifestant par de brefs épisodes de tremblements involontaires touchant une partie du corps (crises partielles) ou l’ensemble du corps (crises généralisées). Elles s’accompagnent parfois d’une perte de conscience et du contrôle de la vessie et de l’évacuation intestinale. Ces crises résultent de décharges électriques excessives dans un groupe de cellules cérébrales. Ces crises sont le résultat de décharges électriques excessives. Ces décharges peuvent se produire dans différentes parties du cerveau. Les crises peuvent varier en intensité, allant de brèves pertes d’attention ou de petites secousses musculaires à des convulsions sévères et prolongées. Leur fréquence est également variable, de moins d’une fois par an à plusieurs fois par jour. Une crise unique ne signe pas l’épilepsie (jusqu’à 10% de la population mondiale en a une au cours de la vie). La maladie se définit par la survenue d’au moins deux crises spontanées. L'épilepsie est l’une des affections les plus anciennement connues de l’humanité, mentionnée dans des documents écrits qui remontent à 4000 avant J. -C. Elle a suscité pendant des siècles la crainte, l’incompréhension, les discriminations et la stigmatisation sociale. Cela continue de nos jours dans de nombreux pays et peut avoir des répercussions sur la qualité de vie des personnes atteintes et de leur famille.
La psychopathologie est une spécialité qui s’intéresse à la compréhension et à l'explication des troubles mentaux : Elle permet de définir un trouble mental par rapport à une norme et à la souffrance qu’il engendre pour la personne et/ou son entourage. Elle prend en compte l’environnement de la personne à travers son éducation culturelle et son contexte social pour mieux définir les normes et pouvoir les comparer. Sa fonction principale est donc non seulement d’étudier les anomalies, mais aussi d’en comprendre la cause, la fonction et ensuite de permettre aux thérapeutes de proposer un traitement, le plus efficace possible, pour diminuer la souffrance et permettre à la personne de vivre normalement.
La définition des troubles du comportement alimentaire renvoie à la comparaison avec un comportement normal. Or, si l'on peut décrire, pour une population donnée, une prise alimentaire moyenne quant à la quantité, au nombre de repas ou au type d'aliments les plus fréquents, la variabilité est très grande d'un individu à un autre, sans qu'on puisse parler pour autant, à propos de ceux qui s'écartent de la moyenne, de trouble du comportement alimentaire. En fait, la comparaison ne peut s'établir qu'à condition de tenir compte de trois axes de référence : l'adéquation sociale, les effets pathogènes et la souffrance psychique. C'est ainsi qu'ont pu être décrites des anomalies qui échappent aux règles habituelles de la convivialité, qui modifient sensiblement la morphologie ou la morbidité, ou encore qui font l'objet d'une plainte de la part de ceux qui les vivent. Les grands syndromes répertoriés sont l'anorexie, la boulimie, le vomissement systématique, certaines obésités.
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau de façon majeure en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne atteinte d’un trouble psychotique peut, par exemple, entendre des voix ou avoir l’impression que d’autres personnes manipulent ses pensées. Elle fait difficilement la différence entre ce qu’elle perçoit et ce qui est réel. On dit de la personne atteinte durant les périodes de crise, qu’elle perd le contact avec la réalité. Les symptômes d’un trouble psychotique peuvent apparaître graduellement ou de façon soudaine. La période pendant laquelle la personne présente ces symptômes se nomme « épisode psychotique ». La personne atteinte d’un trouble psychotique a beaucoup de difficulté à fonctionner au quotidien. Les troubles psychotiques affectent tant les jeunes que les adultes, sans différence quant à l’origine ethnique, à la condition sociale ou économique et à l’éducation. Les troubles psychotiques débutent habituellement à l’adolescence ou au début de l’âge adulte.
Les troubles spécifiques du langage et des apprentissages (TSLA) appelés communément « troubles dys » sont la conséquence d’anomalies dans le développement cognitif de l’enfant. Fréquents et durables, ils ont des répercussions sur la vie quotidienne des enfants, sur leurs apprentissages scolaires mais aussi plus tard sur la vie sociale et professionnelle. Ces conséquences peuvent être prévenues ou atténuées par une prise en charge précoce et adaptée.
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