Nous intervenons à toutes les étapes de l'accompagnement des personnes en perte d'autonomie. Que vous soyez en recherche d'une famille d'accueil ou professionnel du secteur.
L'aide-soignant assiste l'infirmier dans les activités quotidiennes de soins. Il contribue au bien-être des malades, en les accompagnant dans tous les gestes de la vie quotidienne et en aidant au maintien de leur autonomie.
Aide et accompagne les personnes handicapées ou dépendantes dans la réalisation des actes de la vie quotidienne, afin de favoriser le maintien ou le développement de leur autonomie. Peut enseigner les techniques de locomotion aux personnes malvoyantes ou non-voyantes.
L'ergothérapeute est l'intermédiaire entre les besoins d'adaptation d'une personne et les exigences de la vie quotidienne. Il peut s'agir d'une personne souffrant de handicap, de personnes malades ou blessées dont les capacités sont limitées. Pour les aider dans leur quotidien (soins personnels, déplacements, communication, activités professionnelles ou de loisirs, études...), l'ergothérapeute détermine et met en place les aides et solutions nécessaires pour que ces personnes puissent mener une vie satisfaisante.
L'infirmier coordinateur intervient plus particulièrement dans les centres de soins, dans les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) ou dans des maisons de santé. Il développe le lien entre patients ou usagers, familles, équipes et intervenants extérieurs. Il garantit la qualité et la continuité des soins, dans le respect du projet de soin. En SSIAD, il est chargé d'organiser le retour au domicile du patient, dans les meilleures conditions possibles.
L’instructeur en locomotion est un professionnel de santé qui travaille uniquement dans le domaine de la déficience visuelle. C’est le professionnel qui apprend à une personne déficiente visuelle à se déplacer en sécurité avec un maximum d’autonomie et d’aisance. Il est important de souligner que son travail s’adresse non seulement aux personnes aveugles, mais aussi à toutes celles dont les possibilités visuelles ne sont pas suffisantes pour leur permettre d’effectuer des déplacements en sécurité. S’appuyant sur des acquis en psychomotricité, le travail en charge en locomotion permet : Le développement des différents moyens de compensation : sens de l’observation, sens de l’orientation et de la représentation mentale, utilisation des repères, de la mémoire ainsi que du raisonnement et de la réflexion logique (développement de la vision fonctionnelle lorsque le potentiel visuel est suffisant) L’utilisation de moyens de compensation (canne de protection si nécessaire, audition…) et donc l’utilisation de techniques bien spécifiques de locomotion (afin de traverser, repérer, s’orienter, prendre un transport en commun…) compte tenu des limites rencontrées. Les moyens utilisés doivent assurer la protection de la personne au cours de ses déplacements, ainsi que son orientation au cours de ses trajets. En cas de cécité totale, la plupart du temps, le rééducateur en locomotion propose une canne blanche de détection. Cette canne doit être utilisée selon des techniques précises demandant un apprentissage rigoureux. En cas de malvoyance, l’apprentissage peut concerner l’utilisation de la canne blanche comme indiqué précédemment mais aussi d’autres techniques basées sur l’écoute, la concentration…
Le masseur - kinésithérapeute, ou kiné dans le langage courant, agit sur prescription médicale. Il réalise de façon manuelle ou instrumentale des actes destinés à prévenir, rétablir, suppléer l’altération des capacités fonctionnelles de ses patients. A partir du diagnostic d’un médecin et de l’examen des radiographies, puis de son examen clinique, il décide du traitement à mettre en pratique : massages, exercices et mouvements pratiqués par le patient sous son contrôle. Ce travail, réparti sur la durée du traitement, permet de corriger de mauvaises attitudes. L’objectif du kinésithérapeute est aussi de réduire voire de supprimer la douleur. S’il soigne les affections bénignes telles que les lombalgies, torticolis ou entorses, il traite aussi les traumatismes dus aux accidents ou les conséquences du vieillissement. Il palpe, masse, remodèle les muscles avec douceur ou intensément suivant les besoins. Il utilise crème et onguents, la chaleur, le froid ou l’électricité. Il donne aussi des conseils au patient afin qu’il puisse s’auto-rééduquer et éviter de rencontrer à nouveau les mêmes difficultés. Il intervient également dans le domaine sportif en cas de traumatisme musculaire, par exemple, (remise en forme, relaxation, massage) et en thalassothérapie (balnéothérapie, hydrothérapie…). Il peut travailler en libéral (formule choisie par la plus grande majorité des kinés diplômés), seul ou avec des associés dans un cabinet privé. Pour s'installer, mieux vaut éviter les régions déjà saturées comme l'Ile de France et le Sud et privilégier les zones plutôt rurales. Il peut aussi exercer dans des hôpitaux, centres de rééducation fonctionnelle ou établissements thermaux où il est associé à une équipe interprofessionnelle. Une bonne résistance physique est indispensable. Il travaille le plus souvent debout et produit des efforts physiques prolongés.
Face aux problèmes de santé (maladie, blessure, choc psychologique…), le médecin doit faire un diagnostic sur la base d’éléments multiples comme l’interrogatoire clinique durant lequel le patient décrit ce qu’il ressent, l’auscultation sous forme d’examen, palpation, prise de tension et autres explorations fonctionnelles. Des examens complémentaires comme des radiographies ou des analyses peuvent être nécessaires. Au vu des résultats un traitement peut être prescrit et des soins prodigués. C’est aussi un professionnel qui propose des thérapeutiques s’appuyant sur les conclusions actualisées de la communauté médicale scientifique. En libéral, quotidiennement, il peut recevoir de nombreux patients ce qui implique une grande amplitude horaire. Dans la plupart des cas le praticien partage sa journée ou sa semaine en visites à domicile et en réception à son cabinet. Le médecin peut faire aussi des vacations auprès de services sociaux ou à l’hôpital. Salarié ou libéral, des gardes de nuit ou de week-end peuvent lui être imposées. Dans tous les cas, les médecins, qu'ils soient généralistes ou spécialistes (cardiologue, radiologue, ophtalmologiste, pédiatre...), doivent être inscrits auprès du Conseil national de l'ordre des médecins pour pouvoir exercer. Le médecin peut travailler au sein de nombreux secteurs d'activité : industrie pharmaceutique, médecine humanitaire, médecine scolaire, laboratoire, santé publique, médecine du travail. Le médecin militaire exerce dans le cadre des armées, en France ou lors d'opérations extérieures. Il peut être médecin d'unité et suivre cette dernière sur le terrain ou médecin hospitalier dans l'un des hôpitaux des armées. Le médecin scolaire exerce dans les écoles primaires, les collèges et les lycées. Ses missions sont multiples puisqu'il est à la fois clinicien, expert médical et en santé publique, éducateur et formateur.
La médecine physique et de réadaptation (MPR) est la spécialité qui a pour rôle de coordonner et d’assurer la mise en application de toutes les mesures visant à prévenir ou réduire au minimum inévitable les conséquences fonctionnelles physiques, psychologiques, sociales et économiques des déficiences et des incapacités.
Le psychiatre est un médecin spécialiste qui diagnostique et traite les troubles psychiques, désordres émotionnels et maladies mentales. Psychologues et psychiatre sont les deux seuls titres reconnus par un diplôme d’Etat. Ce sont des professionnels habilités à prendre en charge les personnes en souffrance psychologique. Choisir de consulter l’un ou l’autre est un choix personnel. Mais quand les difficultés se font sévères, il est préférable de consulter un médecin dans un premier temps qui pourra éventuellement vous aiguiller vers un psychiatre ou un psychologue. Une des limites de prise en charge psychologique, c’est le recours à la prescription car les psychologues, contrairement aux psychiatres, ne peuvent pas prescrire de médicaments. Vous pourrez donc être amené à combiner une prescription de médicaments par votre médecin, avec un suivi chez un psychologue ou un psychiatre. Sachez reconnaître les situations qui doivent vous amener à demander de l’aide. Rappelez-vous que la psychiatrie n’est pas “une spécialité pour les fous” mais qu’elle concerne beaucoup de patients. Il est souvent très aidant de faire appel à une personne extérieure, même temporairement, pour débloquer une situation qui vous paralyse et éviter qu’une dépression ne s’installe.
Le neurologue effectue des diagnostics et traite diverses maladies et dysfonctionnements qui affectent le système nerveux central et périphérique. La neurologie est la spécialité médicale qui assure la prise en charge des maladies du système nerveux, du cerveau ou encore de la moelle épinière telles que l’épilepsie, les troubles de la mémoire, du sommeil ou encore la migraine. Le neurologue peut exercer en profession libérale ou être rattaché à un hôpital. Il traite notamment des maladies cérébrales comme : la maladie de Parkinson, l’épilepsie, troubles neurologiques maladie de Charcot sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer, la migraine chronique ou de troubles causés par un accident vasculaire cérébral (AVC). Par ailleurs, le neurologue est appelé chez les patients de tous les âges : de la naissance (convulsions du nouveau-né, etc.) à la vieillesse (troubles de la mémoire, troubles de la marche, etc.), en passant par les enfants d’âge scolaire (problèmes de développement ou d’apprentissage, etc.), les jeunes (migraine, épilepsie, etc.) et pour le patient à l’âge adulte. En conséquence, ce spécialiste détermine la nature de la maladie du système nerveux par le biais d’examens, d’analyses de laboratoire et de différents tests spécialisés (scanner cérébrale, l’EEG, IRM, la ponction lombaire, etc.). Il prescrit le traitement requis (médication, chirurgie, programme de réhabilitation, changements environnementaux, etc.) et assure le suivi des patients afin d’évaluer le processus de guérison et d’adaptation de leur traitement en conséquence. Enfin, il intervient également à la réhabilitation physique, psychologique et sociale. Le rôle d’un neurologue est purement médical, il ne pratique pas de chirurgie.