La schizophrénie est une maladie relativement fréquente au sein de la population avec une prévalence estimée à 1 %. Malgré un arsenal thérapeutique plutôt conséquent à la disposition des médecins, son évolution reste globalement assez défavorable. Pendant longtemps, la classique « bouffée délirante aiguë » a été considérée comme le mode d’entrée principal dans la schizophrénie. Or, dans la majorité des cas, le début de la maladie est progressif et insidieux. Deux phases de la maladie sont décrites avant l’éclosion des symptômes psychotiques francs : une phase pré morbide et une phase prodromique. La précocité de la prise en charge de cette maladie est primordiale et influence le pronostic. La « durée de psychose non traitée » est corrélée à une évolution défavorable. Il convient de réduire le délai de première prise en charge en repérant précocement les patients développant une psychose. Du fait de leur place centrale dans notre système de soins, les médecins généralistes ont un rôle majeur dans ce repérage. La clinique de la psychose débutante est hétérogène et peu spécifique. Les médecins généralistes doivent y être sensibilisés afin de repérer les symptômes évocateurs d’une entrée dans la psychose et de permettre une prise en charge adaptée des patients. Mais ceux-ci sont relativement peu exposés aux troubles psychotiques et doivent donc être étayés dans leur mission par des centres de ressources spécialisés.
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