Nous intervenons à toutes les étapes de l'accompagnement des personnes en perte d'autonomie. Que vous soyez en recherche d'une famille d'accueil ou professionnel du secteur.
Les animaux d'assistance sont définis comme des chiens dressés individuellement pour faire du travail ou accomplir des tâches pour des personnes handicapées. Par exemple, guider des personnes aveugles, alerter des personnes sourdes, tirer un fauteuil roulant, alerter et protéger une personne qui fait une crise, rappeler à une personne atteinte de maladie mentale de prendre des médicaments prescrits, calmer une personne atteinte du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) pendant une crise d'anxiété ou accomplir d'autres tâches sont des exemples de telles tâches ou tâches. Les animaux d'assistance sont des animaux de travail, pas des animaux de compagnie. Le travail ou la tâche qu'un chien a été dressé pour accomplir doit être directement lié au handicap de la personne. Les chiens dont la seule fonction est de réconforter ou de soutenir émotionnellement ne sont pas admissibles à titre d'animaux d'assistance en vertu de l'ADA.
On appelle accessibilité universelle l’accès « à tout pour tous », l’accès à tout bâtiment ou aménagement permettant, dans des conditions normales de fonctionnement, à des personnes handicapées, avec la plus grande autonomie possible, de circuler, d’accéder aux locaux et équipements, d’utiliser les équipements, de se repérer, de communiquer et de bénéficier des prestations en vue desquelles cet établissement ou cette installation a été conçu. Les conditions d’accès des personnes handicapées doivent être les mêmes que celles des personnes valides ou, à défaut, présenter une qualité d’usage équivalente. La loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées du 11 février 2005 donnait 10 ans aux établissements recevant du public (ERP) pour se rendre accessibles. Fin 2012, à trois ans de l’échéance, un peu plus de 30% de ces établissements étaient accessibles. Face à ce constat, il a été décidé de relancer la dynamique de mise en accessibilité de la société avec notamment une mesure majeure : la création des Agendas d’Accessibilité Programmée (Ad’ap).
L'aide à domicile est un accompagnement proposé dans le cadre de la protection de l'enfance. Elle est attribuée, sous certaines conditions, notamment au père ou la mère qui rencontre des difficultés dans la relation à son enfant (éducation, entretien du foyer, finances). Cette aide peut comporter plusieurs actions. Le parent qui bénéficie de l'aide conserve l'autorité parentale.
Les structures d’accueil de jour permettent à des personnes vivant à domicile d’être accueillies sur une courte période (d’une demi-journée à plusieurs jours par semaine). Ces structures sont généralement situées dans des hôpitaux gériatriques ou des Ehpad. Des structures sont spécifiquement destinées à certaines maladies neurologiques (Alzheimer, etc.).
Les établissements et services médico-sociaux offrent des solutions adaptées aux personnes en situation de handicap (SAVS, SAMSAH, FAM, MAS, foyers d'hébergement, foyers de vie, ...). Ces établissements et services bénéficient d’un agrément délivré par l’Agence Régionale de Santé (ARS).
Le foyer d'accueil médicalisé (Fam) propose un hébergement et un accompagnement à des adultes handicapés gravement dépendants qui n'arrivent pas à réaliser seuls les actes de la vie courante (se nourrir, s'habiller...). En principe, le Fam accueille des personnes un peu moins dépendantes que la population hébergée en maison d'accueil spécialisée (Mas). Toutefois, dans la pratique, les publics sont sensiblement les mêmes.
Il permet aux personnes handicapées qui n'ont pas acquis suffisamment d'autonomie pour travailler en milieu ordinaire d'exercer une activité à caractère professionnel. Ces personnes bénéficient, en fonction de leurs besoins, d'un suivi médico-social et éducatif. L'orientation en ESAT par la Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) vaut Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH).
Il existe une grande diversité de solutions d’accueil au sein du secteur handicap. Les structures de prise en charge et d’accueil peuvent être : - des foyers d’hébergement pour travailleurs handicapés qui exercent une activité professionnelle dans le secteur du travail protégé ; - des structures médicalisées accueillant des résidents dont le niveau de déficience exige des soins coordonnés et continus : Maison d’accueil spécialisée (MAS) ou Foyer d’accueil médicalisé (FAM) ; - des foyers de vie avec ou sans hébergement (foyer occupationnel) permettant l’accueil à la journée de personnes ne pouvant accéder à un emploi à temps complet, que cela soit en milieu ordinaire ou protégé ; - l’accueil familial, alternative à l’hébergement collectif classique ou à l’hospitalisation lorsqu’il s’agit d’un accueil familial thérapeutique ; - l’accueil temporaire. Au-delà des structures d’hébergement classique, des services permettant à la fois le maintien à domicile et la vie autonome de personnes jusqu’alors accueillies en établissements se sont développés. Placés sous la compétence des conseils généraux, ces services, qui ont pour mission d’accompagner la personne handicapée en milieu de vie ordinaire et de la soutenir en l’assistant dans ses différentes démarches (professionnelles, administratives, ou personnelles), ont des dénominations diverses : - Service d’accompagnement à la vie sociale (SAVS) ; - Service d’accompagnement social (SAS) ; - Service d'Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés (SAMSAH). Ces services peuvent également être mis en place pour des personnes accueillies en structures d’hébergement collectif, et disposant d’un minimum d’autonomie.
Les Foyers d’Accueil Médicalisés (FAM) ont pour mission d’accueillir des personnes handicapées physiques, mentales (déficients intellectuels ou malades mentaux handicapés) ou atteintes de handicaps associés. L'état de dépendance totale ou partielle des personnes accueillies en FAM les rend inaptes à toute activité professionnelle et nécessite l’assistance d’une tierce personne pour effectuer la plupart des actes essentiels de la vie courante ainsi qu’une surveillance médicale et des soins constants. Il s’agit donc à la fois de structures occupationnelles et de structures de soins. Les FAM ont été mis en place par la circulaire n°86-6 du 14 février 1986. Cette circulaire fixe leurs missions et confère une importance particulière à leur implantation, celle-ci devant permettre une ouverture à la vie sociale. La loi n°2002-2 du 2 janvier 2002 leur a attribué une véritable existence juridique, en les insérant dans la typologie des établissements et services sociaux et médico-sociaux. Au départ, les Foyers d’Accueil Médicalisés (FAM) devaient constituer des structures de prises en charge expérimentales, ayant notamment pour objectif de compléter les solutions déjà existantes (les Maisons d’Accueil Spécialisées (MAS) et les foyers de vie ou foyers occupationnels). Les FAM obéissent à des règles de double tarification : un tarif pour les prestations de soins et un tarif couvrant les frais d’hébergement, d’où leur ancienne appellation de « foyers à double tarification ». L'assurance maladie finance de manière forfaitaire l'ensemble des dépenses afférentes aux soins, aux personnels médicaux et paramédicaux, L'aide sociale départementale (conseil général) finance l'hébergement et l'animation.
Quand le jeune adulte a besoin d’aide dans les actes de la vie quotidienne, il peut être orienté vers une structure médicalisée. Quatre types de structures 1. Les foyers d’accueil spécialisés (FAS) Ce sont les anciens foyers de vie ou également nommés « foyers occupationnels ». Ils peuvent être rattachés à des établissements ou services d’aide par le travail (ESAT). Ils prennent en charge des adultes handicapés qui ont conservé une certaine autonomie dans les actes ordinaires de la vie, mais qui sont incapables d’exercer une activité professionnelle. 2. Les centres d’accueil de jour (CAJ) Ils sont assimilés à des FAS, mais leur spécificité est d’accueillir uniquement en externat des adultes qui ne peuvent pas (momentanément ou durablement) pratiquer une activité professionnelle régulière. Ces personnes ont un bon niveau d’autonomie et de sociabilité. 3. Les maisons d’accueil spécialisées (MAS) Elles s’adressent aux adultes lourdement handicapés qui ne peuvent pas effectuer seuls les actes essentiels de la vie, et dont l’état de santé nécessite une surveillance médicale avec des soins constants. 4. Les foyers d’accueil médicalisés (FAM) Les FAM (anciennement foyers à double tarification) accueillent, comme les MAS, des personnes gravement handicapées. La dépendance de ces dernières les empêche d’avoir une activité professionnelle et leur impose de recourir à une tierce personne pour la plupart des actes essentiels de l’existence. Leur état de santé nécessite une surveillance médicale et des soins constants. Orientation : décision nécessaire de la CDAPH Il faut une décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), sur la base de deux critères essentiels pour l’orientation : la capacité de travailler et l’autonomie. L’absence d’autonomie est définie comme l’« incapacité de la personne handicapée à se suffire à elle-même dans les actes essentiels de l’existence » (par exemple, s’habiller, se laver…). Autonomie : critère difficile à évaluer Pour y parvenir, la CDAPH interroge les capacités de l’adulte à se suffire à lui-même. Elle observe également si le recours à une tierce personne est indispensable. À partir de quel âge ? Même si, en théorie, la personne handicapée peut être accueillie dès l’âge de 16 ans, elle entrera dans un établissement pour adultes vers 20 ans, ou plus fréquemment 25 ans, notamment en raison du manque de places et de l’amendement Creton (qui permet, dans certains cas, le maintien de jeunes adultes dans les établissements pour enfants). L’âge moyen tourne autour de 36 ans dans les établissements pour adultes. La pathologie joue un rôle. Par exemple, les adultes autistes sont les plus jeunes dans les structures. L’internat, le mode d’accueil qui prime L’internat est le mode d’accueil le plus répandu. Il existe cependant quelques formules de semi-internat (le jeune rentre tous les soirs chez lui et prend ses repas à l’établissement le midi) ou d’accueil temporaire (par exemple, besoin d’un accueil d’urgence en cas d’hospitalisation du parent). Certaines structures offrent également des hébergements séquentiels, qui alternent internat et externat (par exemple, une semaine d’internat et trois semaines d’externat). Mais c’est encore assez rare. Le mode d’accueil souhaité doit être formulé dans le dossier de demande d’une place en établissement, que les familles déposeront à la CDAPH.
Légitimé par la loi du 2 janvier 2002 et défini par le décret du 17 mars 2004, l’accueil temporaire est un accueil organisé en établissement médicosocial sur une durée limitée ou discontinue, à temps complet ou partiel, avec ou sans hébergement, y compris en accueil de jour. Il ne peut dépasser 90 jours par an (les frais induits sont pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie pour les enfants, et partiellement pour les adultes avec un reste à charge dans la limite du forfait hospitalier journalier). Une admission en accueil temporaire fait l’objet d’une décision de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).
L'accueil temporaire permet à des personnes en situation de handicap de tous âges d'être accueillies dans un établissement pour une durée limitée avec ou sans hébergement. Pour y être admis, il faut en faire la demande auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Une participation aux frais d'accueil est parfois exigée.
L’accueil temporaire s’adresse aux personnes en situation de handicap de moins de 60 ans. Il permet à une personne en situation de handicap d’être aidée à son domicile ou accueillie dans un lieu adapté de façon ponctuelle. Les lieux adaptés Les structures d’accueil temporaire remplissent quatre missions : Développer ou maintenir les acquis et l’autonomie de la personne accueillie Faciliter ou préserver son intégration sociale Proposer une solution d’urgence ou non à une interruption momentanée de prise en charge Organiser pour l’aidant familial des périodes de répit Le type d’accueil est proposé au sein des établissement médico-sociaux tels que: IME ( Institut Médicoéducatif) EAM (Etablissement d’accueil médicalisé) et EANM (Etablissement d’accueil non médicalisé) Maison d’accueil temporaire Etablissements spécifiquement dédies
L'accueil temporaire est une modalité d’accueil relativement récente destiné: − à permettre aux familles de « souffler »le temps d’un week-end, ou d’une ou plusieurs semaines en relayant les professionnels ou les aidants familiaux assurant habituellement la prise en charge ; − à faire face à des situations d’urgence en proposant une réponse à une interruption momentanée de prise en charge : absence de la famille ou de l’aidant habituel (maladie, incapacité, hospitalisation …) ; − à assurer un séjour de rupture qui va permettre à un résident de changer d’établissement ; − à organiser des périodes de répit ou de transition entre deux prises en charge ; − à trouver une réponse à une modification ponctuelle des besoins. L’accueil temporaire s’entend comme un accueil organisé pour une durée limitée au maximum à90 jours par an, à temps complet ou à temps partiel, avec ou sans hébergement, y compris en accueil de jour, avec l’objectif de développer ou maintenir les acquis et l’autonomie de la personne accueillie et de faciliter ou préserver son intégration sociale.
L'accueil temporaire est une modalité d’accueil relativement récente destiné: − à permettre aux familles de « souffler »le temps d’un week-end, ou d’une ou plusieurs semaines en relayant les professionnels ou les aidants familiaux assurant habituellement la prise en charge ; − à faire face à des situations d’urgence en proposant une réponse à une interruption momentanée de prise en charge : absence de la famille ou de l’aidant habituel (maladie, incapacité, hospitalisation …) ; − à assurer un séjour de rupture qui va permettre à un résident de changer d’établissement ; − à organiser des périodes de répit ou de transition entre deux prises en charge ; − à trouver une réponse à une modification ponctuelle des besoins.
La loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées est l'une des principales lois sur les droits des personnes handicapées, depuis la loi de 1975. Elle apporte de nombreux changements. Cette loi se base sur le principe selon lequel « toute personne handicapée a droit à la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale, qui lui garantit, en vertu de cette obligation, l’accès aux droits fondamentaux reconnus de tous les citoyens ainsi que le plein exercice de sa citoyenneté ». La loi réaffirme notamment le principe d'accessibilité pour tous, quel que soit le handicap, et dispose notamment que dans un délai de 10 ans à compter de sa publication, les services de transports collectifs devront être accessibles aux personnes handicapées et à mobilité réduite. L’accessibilité des transports est, en effet, l’un des premiers moyens nécessaires pour une personne handicapée de pouvoir accéder au savoir, occuper un emploi, exercer une activité professionnelle, participer aux activités sportives, culturelles et de loisirs, partir en vacances… Les autorités compétentes pour l’organisation du transport public ou le syndicat des transports d’Ile-de-France, en l’absence d’autorité organisatrice, l’Etat, ainsi que les exploitants des aérodromes et gestionnaires de gares maritimes doivent élaborer un schéma directeur d’accessibilité des services dont ils sont responsables, dans les trois ans à compter de la publication de la loi précitée. Ce schéma fixe la programmation de la mise en accessibilité des services de transports et définit les modalités de l’accessibilité des différents types de transport. En cas d’impossibilité technique avérée de mise en accessibilité des réseaux existants, des moyens de transport adaptés aux besoins des personnes handicapées ou à mobilité réduite doivent être mis à leur disposition. Ils sont organisés et financés par l’autorité organisatrice de transport normalement compétente dans un délai de 3 ans. Le coût du transport de substitution pour les usagers handicapés ne doit pas être supérieur au coût du transport public existant. Les réseaux souterrains de transports ferroviaires et de transports guidés existants ne sont pas soumis au délai de trois ans, à condition d’élaborer un schéma directeur d’accessibilité des services et de mettre en place dans un délai de trois ans des transports de substitution accessibles aux personnes handicapées. Par ailleurs, dans un délai de trois ans à compter de la publication de la loi de 2005, les autorités organisatrices de transports publics doivent mettre en place une procédure de dépôt de plainte en matière d’obstacles à la libre circulation des personnes à mobilité réduite.
Les appareils et aides techniques pour personne handicapée sont normalement pris en charge par l'Assurance maladie. Vos interlocuteurs : Le médecin prescripteur : Une prescription médicale est obligatoire, y compris pour le renouvellement de prise en charge. Le médecin conseil : Il est sollicité si les éléments contenus dans votre dossier sont insuffisants pour décider d'une prise en charge. Le fournisseur : Votre fournisseur doit être agréé. Le service social : Il intervient lorsqu'une prise en charge supplémentaire est nécessaire en cas de dépassements de tarifs. Il vous aidera à rechercher des financements complémentaires auprès d'organismes ou d'associations.
L'aide-soignant assiste l'infirmier dans les activités quotidiennes de soins. Il contribue au bien-être des malades, en les accompagnant dans tous les gestes de la vie quotidienne et en aidant au maintien de leur autonomie.
Malgré un large essor de la ventilation non-invasive au long cours, la ventilation à domicile par trachéotomie (VADT) reste indiquée dans certaines causes d'insuffisance respiratoire grave. L'objet de cet article est de décrire la gestion technique et humaine que nécessite la VADT. Perspectives Le choix d'une canule de trachéotomie adaptée au patient et le bon apprentissage de la gestion du ballonnet par le patient ou sa famille nécessitent une attention toute particulière de la part du médecin prescripteur, dès la mise en place de la VADT. La modalité d'humidification du circuit la plus courante repose sur l'utilisation d'un humidificateur chauffant. Les techniques d'aspiration, le changement et l'entretien de la canule de trachéotomie, et l'utilisation correcte d'un système de phonation doivent être appris au patient et à son entourage. Les principales complications de la VADT sont liées à la présence de la canule dans la trachée et sont de nature mécanique (sténose trachéale, granulomes, fistule trachéo-oesophagienne) ou infectieuse. Conclusion Enfin, le médecin prescripteur devra faire appel à un prestataire dont le personnel est entraîné à la VADT et comporte dans son équipe des infirmières pouvant assurer l'éducation du patient et de son entourage.
L’objectif de l’ergothérapie est de maintenir, de restaurer et de permettre les activités humaines de façon sécurisée, autonome et efficace. Elle prévient, réduit ou supprime les situations de handicap en tenant compte des habitudes de vie des personnes et de leur environnement. Le rôle de l’ergothérapeute est alors de trouver avec vous des solutions pour relever le défi du quotidien, faire disparaître les barrières et vous permettre de retrouver votre rôle social et ainsi de mener une vie satisfaisante
Les ateliers adaptés s’adressent à des personnes en situation de handicap (enfants, adolescents, adultes). Ces activités sont proposées à un public issu de structures médico-sociale ou bien venant de leurs domiciles. Les ateliers adaptés sont sous forme de séance d’une heure trente (1h30), en petits groupes de 5 personnes afin d’éviter les situations anxiogènes et favoriser l’interaction. La mixité des groupes est organisée selon le choix de chacun des participants à suivre certains ateliers, leur pathologie et la complémentarité de chacune d’entre elles afin de favoriser l’adaptation et l’épanouissement. Ces ateliers sont menés soient par des éducateurs spécialisés ou par des intervenants extérieurs. Ces ateliers sont individualisés selon les axes de travail du projet d’accompagnement des participants. Un compte rendu d’informations est remonté aux personnes référentes, familles…
Les jeunes adolescents accueillis sur la SIPFP ont entre 12/14 et 20 ans. Au-delà de 20 ans, « l’’amendement Creton » à la loi du 13 janvier 1989 permet le maintien, dans l’attente d’une solution adaptée, de jeunes handicapés âgés de plus de 20 ans dans les établissements médico-sociaux pour enfants handicapés qui les accueillent. L’admission sur la SIPFP se fait soit par la continuité du PIA depuis la SEES, soit par notification de la CDA.
Aide et accompagne les personnes handicapées ou dépendantes dans la réalisation des actes de la vie quotidienne, afin de favoriser le maintien ou le développement de leur autonomie. Peut enseigner les techniques de locomotion aux personnes malvoyantes ou non-voyantes.
On a beau avoir un traitement, un suivi de kinésithérapie, un accompagnement psychologique pour mieux accepter son handicap et les douleurs qui l’accompagnent, parfois ça ne suffit pas. Dans la quête de soulagement : les massages, source de bien-être. Mises en garde de la pratique du massage Comment s’en sortir au milieu des pratiques non réglementées et ne pas prendre un risque ? Il existe quelques signaux d’alerte pour repérer un praticien malhonnête ou mal intentionné. Monique Martinet, neuropsychiatre et experte/conseiller scientifique, dresse avec nous cette liste de mises en garde. « En partant avec ces principes, en général, on limite grandement le risque de mauvaises surprises », explique-t-elle. Un type de massages thérapeutiques ? Malgré toutes les allégations des diverses pratiques de bien-être, un massage détente musculaire ne peut s’apparenter à une thérapie au sens propre. Elle peut améliorer en revanche le bien-être global de la personne qui en bénéficie. En outre, en cas de rééducation ou de prise de médicaments, le massage ne doit pas empiéter sur le suivi médical initial. Ce genre de pratiques ne peut remplacer, et encore moins s’apparenter, à un accompagnement médical, mais il peut le compléter.
Au cours de votre séjour dans nos services d’hospitalisation, conformément à ce que prévoit la réglementation applicable aux établissements de santé, deux modes d’hébergement vous seront proposés : le régime commun : il est applicable aux patients séjournant en chambre double ou bien placés en chambre individuelle pour raisons médicales le régime particulier : il concerne les patients qui sollicitent un hébergement en chambre individuelle. Pour chaque journée d’hospitalisation passée en chambre seule, un supplément est facturé. Ce forfait journalier peut être pris en charge, totalement ou bien partiellement, par votre mutuelle. Le centre hospitalier des quatre villes offre à chaque patient ayant opté pour le régime particulier une carte cadeau. Elle permet au patient de bénéficier de prestations auprès de notre partenaire HAPPYTAL.
Le chariot d’urgence est un élément fondamental pour la prise en charge des urgences vitales. Présent dans tous les services hospitaliers, il contient en effet différents matériels et médicaments permettant une intervention immédiate. Son bon fonctionnement et son contenu font l’objet de contrôles réguliers et approfondis. Cette fiche définit son utilité, ses caractéristiques et sa composition.
Le socio coiffeur est un professionnel du cheveu, formé à des compétences supplémentaires à travers l’unique formation Socio Coiffure reconnue par l’Etat, qui lui permet d’exercer son métier auprès de personnes confrontées à la maladie, au handicap, à la vieillesse… et aux conséquences physiques, psychologiques ou encore sociales qui en découlent.
L’addiction se caractérise par l’impossibilité répétée de contrôler un comportement et la poursuite de ce comportement en dépit de la connaissance de ses conséquences négatives. La notion de conduite addictive comprend à la fois les addictions aux substances psychoactives mais également les addictions comportementales, sans substances psychoactives.
Idéalement, si vous construisez une nouvelle cuisine ou entreprenez un projet complet de rénovation, il est préférable de combiner les deux fonctionnalités pour répondre aux besoins de toute la famille. Après tout, la cuisine est typiquement le cœur de la maison où la famille et les amis se réunissent pour manger, cuisiner et partager de bons moments. Comme pour toute modification en raison d'un handicap à la maison, l'indépendance, la sécurité et l'accessibilité sont les premières exigences dans la conception d'une cuisine adaptée. Le respect de ces exigences de base devrait guider tout choix de conception pour votre cuisine. Les idées peuvent inclure des appareils pour personnes handicapées, des comptoirs et des armoires modifiées, un revêtement de sol spécial, un éclairage et des accessoires de plomberie adaptés. Afin d'obtenir une évaluation adéquate des besoins d'une cuisine pour personnes handicapées, il est préférable de commencer par parler à votre médecin, physiothérapeute, ergothérapeute ou autre professionnel qui connaît votre situation personnelle. Il est sage de le faire avant d’entreprendre la construction ou la rénovation d'une cuisine.
On parle de déficience auditive lorsqu’une personne n’est pas capable d’entendre aussi bien qu’une personne ayant une audition normale, le seuil étant de 20 dB ou mieux dans les deux oreilles. La déficience auditive peut être légère, moyenne, sévère ou profonde. Elle peut toucher une oreille ou les deux et entraîner des difficultés pour suivre une conversation ou entendre les sons forts. Les personnes malentendantes sont atteintes d’une perte d’audition moyenne à sévère. Elles communiquent néanmoins généralement par la parole et peuvent bénéficier du recours à des aides auditives, à des implants cochléaires ou d’autres dispositifs d’aide à l’audition ainsi qu’au sous-titrage. Les personnes sourdes souffrent généralement d’une perte d’audition profonde, ce qui veut dire qu’elles n’entendent plus ou pratiquement plus. Elles communiquent généralement par la langue des signes.
De manière simplifiée, on parle de déficience motrice lors d’une atteinte de la mobilité des membres supérieurs et/ou inférieurs, quelle qu’en soit la cause. La marche et/ou la préhension et/ou la coordination peut être défaillantes. Des troubles d’élocution ou neuro-perceptifs peuvent se rajouter. Le handicap moteur est généralement visible : déambulation difficile ou disharmonieuse, problèmes d’équilibre, utilisation d’un fauteuil roulant manuel ou électrique, de cannes ou de toute autre aide à la locomotion, sauf dans certains cas comme les traumatisés crâniens sans séquelles apparentes. Les situations rencontrées sont donc diverses. Elles peuvent être de naissance ou les conséquences d’un traumatisme ou d’une maladie acquise au cours de la vie, stabilisées ou évolutives.
Un trouble psychique, qui peut être également désigné sous les termes de trouble psychiatrique ou encore de trouble mental, désigne un ensemble d’affections et troubles d’origines très différentes entraînant des difficultés dans la vie d’un individu, des souffrances et des troubles du comportement. Les troubles psychiques touchent toutes les populations, sans distinction de sexe ou d’âge. Ces troubles peuvent être chroniques ou permanents. La dépression, les addictions et les troubles liés à la consommation de drogues ou d’alcool, l’anxiété et les phobies, les troubles de comportement alimentaires, les troubles schizophréniques, bipolaires ou borderlines sont des exemples de troubles psychique.
Les troubles du comportement sont définis comme des « difficultés psychologiques [qui] constituent un processus handicapant risquant de compromettre le potentiel de participation sociale et d’évoluer d’une fragilité vers une incapacité psychique. Elles sont compatibles avec un maintien des fonctions intellectuelles, mais instables, c’est-à-dire variables dans le temps ou selon les contextes ». Les conséquences à ces troubles se caractérisent par une perturbation de la faculté de penser et d’agir, de la perception de soi-même, et de la relation aux autres. On retrouve également une difficulté à vivre et organiser le quotidien, à concevoir et formuler des projets, ou à comprendre et respecter des limites ou des règles. Ces difficultés ont elles-mêmes des conséquences sur l’entourage et la vie sociale : incompréhension liée au caractère invisible des troubles, voire à leur déni, aspect imprévisible du comportement, représentation faussée donc stigmatisation, rejet de la personne vécue comme perturbatrice, culpabilisation fréquente de l’entourage familial, etc.
Les altérations de l’audition sont nombreuses : environ un cas de surdité congénitale pour 1 000 naissances et la même proportion de surdités acquises. Elles peuvent revêtir des aspects cliniques très divers et peuvent survenir à tout âge. Les difficultés ne sont pas les mêmes si la surdité survient avant, pendant ou après la période d’acquisition du langage. Dans la majorité des cas, la surdité est isolée. Elle peut cependant s’inscrire dans un cadre pathologique plus complexe et se combiner alors avec d’autres déficiences et/ou divers troubles. Chacun connaît le rôle que joue l’audition dans l’acquisition du langage et le développement de l’enfant. Plus l’atteinte de l’audition est précoce, plus elle fait courir un risque grave à l’enfant dans ces domaines et nécessite une intervention rapide. L’enfant apprend à compenser par ses autres canaux : il met en jeu des systèmes de traitement inhabituels et trouve spontanément des moyens propres pour communiquer. La survenue de toute autre déficience s’associant à la surdité lui rend cette tâche beaucoup plus difficile, ce qui est le cas dans environ 20 à 25 % des situations. Ces autres déficiences sont diverses, à la fois dans leur nature et dans leurs manifestations. En se combinant à la surdité, leurs effets se potentialisent et s’aggravent mutuellement. Chaque combinaison induit une problématique de handicap propre. Celle-ci est susceptible de varier en fonction de différents éléments qu’il est nécessaire de toujours prendre en considération :L’âge de survenue des différentes atteintes par rapport aux étapes du développement, en particulier des atteintes sensorielles et notamment de la surdité ; La chronologie dans l’apparition et l’installation de ces atteintes les unes par rapport aux autres Le degré de l’atteinte, en particulier le degré de la perte auditive L’évolutivité des déficiences et des troubles dans le temps Le caractère insidieux de certaines déficiences dans leur mode d’installation L’aspect parfois trompeur de certaines manifestations
Il est essentiel de chercher le plus tôt possible à décrypter tous les signaux émis par l’enfant. Il est parfois aussi très important d’identifier les situations (psychologiques et relationnelles) ainsi que les positions physiques qui favorisent la communication (particulièrement vrai dans le cas du polyhandicap). Fort de ces découvertes il faut entraîner le plus tôt possible, la personne handicapée, à s’approprier un mode de communication alternatif qui lui convient. La parole n’est pas le seul moyen de communiquer : La communication peut se faire par le regard, chez les plus démunis d’entre nous. Elle peut se faire aussi avec l’aide d’objets, de photos, de pictogrammes, de Gestes… Chaque aide à la communication peut être adaptée aux possibilités de la personne.
La notion de handicap psychique, défendue par l’Unafam, est inscrite dans la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant ». Le handicap mental résulte le plus souvent de pathologies identifiables (traumatisme, anomalie génétique, accident cérébral…). Il associe une limitation des capacités intellectuelles qui n’évoluent pas, une stabilité dans les manifestations des symptômes et une prise de médicaments très modérée. Le handicap psychique, conséquence de la maladie psychique, reste de cause inconnue. Les capacités intellectuelles sont préservées et peuvent évoluer de manière satisfaisante. C’est la possibilité de les mobiliser qui est déficiente. La symptomatologie est instable. La prise de médicaments est le plus souvent indispensable, associée à des techniques de soins visant la réadaptation en s’appuyant sur les capacités préservées.
Nous pouvons relever chez les patients cérébrolésés des troubles (directement liés à la lésion cérébrale) et des perturbations (répercussions d’un trouble quelconque) du schéma corporel et de l’image du corps. Les premiers sont généralement rapidement anticipés, notés et pris en charge. Il s’agit pour la plupart d’asomatognosie, Perte de la conscience d’une partie du corps., de trouble de la structuration et de l’orientation du schéma corporel, de l’héminégligence spatiale unilatérale, Négligence visuelle d’une moitié d’espace, droit ou gauche. La prise en compte des perturbations du schéma corporel n’est pas aussi rapide ni systématique. Pourtant il est important de considérer au-delà d’un symptôme ce que celui-ci peut engendrer en parallèle dans la structuration, la perception, le vécu du corps par la personne.
La déficience intellectuelle est caractérisée par une altération des capacités à raisonner au niveau logique et abstrait par rapport à la moyenne des individus. Cette altération témoigne d'un développement intellectuel incomplet pendant la période de développement (avant l'âge adulte). Les difficultés apparaissent à l'âge pédiatrique (nouveau-né, nourrisson, enfant ou l'adolescent) à un âge de très grande plasticité cérébrale. Elles impactent la vie quotidienne à l'âge adulte et limitent l'adaptation à l'environnement.
Une diversité de symptômes et d’évolution : Il n’y a pas une mais des épilepsies. Ensemble, elles constituent la troisième maladie neurologique la plus fréquente, derrière la migraine et les démences. Aux yeux du grand public, l’épilepsie est associée à des crises avec convulsions, absences, rigidité musculaire… Mais chaque syndrome épileptique peut se manifester par une grande variété de symptômes et être accompagné de troubles de l’humeur, de la cognition, du sommeil... Chacun est en outre associé à une évolution qui lui est propre. Les enjeux de la recherche : La complexité de ces maladies motive une forte dynamique de recherche, aussi bien expérimentale que clinique. Afin d’améliorer les options de traitement, qui restent insatisfaisantes pour près d’un tiers des malades, il est indispensable de trouver de nouvelles approches fondées sur la compréhension fine et exhaustive des mécanismes à l’origine de la maladie, puis de chaque crise.
Une déficience motrice est une atteinte (perte de substance ou altération d'une structure ou fonction, physiologique ou anatomique) de la motricité, c'est-à-dire de la capacité du corps ou d'une partie du corps à se mouvoir ou à se maintenir dans une position donnée de façon ordinaire, quels que soient le but et la fonction du mouvement produit ou du positionnement obtenu :déplacement (locomotion, transferts, etc. ) ; fonction posturale (se tenir debout, assis, etc. ) ; - action sur le monde extérieur (préhension, manipulation d'objet, etc. ) ; communication (parole, gestes et mimiques, écriture, etc. ) ; alimentation (mastication, déglutition, etc. ) ; perception du monde extérieur (mouvement des yeux, de la tête... ) ; mouvement réflexe (exemple : retrait de la main qui touche un objet brûlant) ; motricité automatique (sphincter, muscles de la paroi intestinale) ; etc. Les grandes typologies d'atteinte de la motricité La proximité des structures sensitives et motrices explique l'association fréquente des troubles moteurs et sensitifs, que ce soit par lésion cérébrale (exemple : accident vasculaire touchant les aires motrices et sensitives), médullaires (exemple : paraplégie traumatique touchant l'ensemble des cordons de la moelle), ou neurologique périphérique (exemple : section d'un nerf périphérique). Les différentes déficiences touchant les organes de la motricité entraînent, de façon plus ou moins sévère, de façon plus ou moins diffuse ou associée, des symptômes (signes cliniques) en rapport direct avec les structures touchées. L'association caractéristique de plusieurs symptômes réalise un syndrome. Un syndrome est souvent évocateur d'une atteinte précise, mais celle-ci peut relever de causes parfois très différentes (par exemple : un syndrome parkinsonien ne s'observe pas que dans la maladie de Parkinson). On peut évoquer de façon brève et schématique les plus répandus. Les lésions peuvent être encéphaliques, médullaires, atteinte des nerfs périphériques, lésions de la jonction neuromusculaire, musculaires, osseuses, déformations ostéoarticulaires, articulaires...
Les handicaps sensoriels sont des handicaps qui affectent le sens de l'ouïe et le sens de la vue. Les handicaps sensoriels comprennent les handicaps auditifs, les handicaps visuels et la surdicécité. L'ouïe et la vue sont ce qu'on appelle des canaux de télédétection. Ils sont des vecteurs essentiels d'information et méritent donc une attention particulière. En revanche, il y a la catégorie des sens proches. Les sens proches comprennent le sens du goût, le sens de l'équilibre, le sens du toucher et la perception de soi. La communication moderne s'effectue pour l'essentiel par le biais des sens à distance. La conception occidentale place donc souvent les sens lointains au-dessus des sens proches. Déficience auditive et visuelle Dans le cas des déficiences auditives et visuelles, une distinction est faite entre différents degrés de gravité. Dans le cas des déficiences auditives, il existe différents degrés de perte auditive pouvant aller jusqu'à la surdité. Les acouphènes sont également considérés comme une déficience auditive. Dans le cas des déficiences visuelles, il existe également des degrés variables de déficience visuelle et même de cécité. On parle de surdi-cécité quand on ne peut ni entendre ni voir.
La déficience visuelle est définie par 2 critères (toujours évalués à partir du meilleur œil après correction) : la mesure de l'acuité visuelle (aptitude que possède un œil pour apprécier les détails) ; l'état du champ visuel (espace qu'un œil immobile peut saisir). On distingue les personnes : aveugles (atteintes de cécité), qui possèdent une vision binoculaire corrigée inférieure ou égale à 1/20 ; malvoyantes (atteintes d'amblyopie), dont l'acuité visuelle du meilleur œil après correction est comprise entre 4/10 et 1/10. Mais ces normes ne suffisent pas à apprécier finement une déficience visuelle, il faut aussi quantifier la vision de près, connaître la qualité de la vision des couleurs ou de la vision nocturne. Une même déficience visuelle peut aussi avoir des retentissements différents selon qu’elle est congénitale ou acquise, précoce ou plus tardive, isolée ou associée à d’autres pathologies.
De manière simplifiée, on parle de déficience motrice lors d’une atteinte de la mobilité des membres supérieurs et/ou inférieurs, quelle qu’en soit la cause. La marche et/ou la préhension et/ou la coordination peut être défaillantes. Des troubles d’élocution ou neuro-perceptifs peuvent se rajouter. Le handicap moteur est généralement visible : déambulation difficile ou disharmonieuse, problèmes d’équilibre, utilisation d’un fauteuil roulant manuel ou électrique, de cannes ou de toute autre aide à la locomotion, sauf dans certains cas comme les traumatisés crâniens sans séquelles apparentes. Les situations rencontrées sont donc diverses. Elles peuvent être de naissance ou les conséquences d’un traumatisme ou d’une maladie acquise au cours de la vie, stabilisées ou évolutives. Vous trouverez ci-dessous quelques exemples. La liste n’est évidemment pas exhaustive.
La démence est un syndrome, généralement chronique ou évolutif, dans lequel on observe une altération de la fonction cognitive (capacité d’effectuer des opérations de pensée), plus importante que celle que l’on pourrait attendre du vieillissement normal. Elle affecte la mémoire, le raisonnement, l’orientation, la compréhension, le calcul, la capacité d’apprentissage, le langage et le jugement. La conscience n’est pas touchée. Une détérioration du contrôle émotionnel, du comportement social ou de la motivation accompagne souvent, et parfois précède, les troubles de la fonction cognitive. La démence est causée par un ensemble de maladies et de traumatismes qui affectent principalement ou dans une moindre mesure le cerveau, comme la maladie d’Alzheimer ou l’accident vasculaire cérébral. La démence est l’une des causes principales de handicap et de dépendance parmi les personnes âgées dans le monde. Elle est particulièrement éprouvante, non seulement pour les malades, mais aussi pour les soignants et les familles. La démence est une réalité méconnue et suscite l’incompréhension, ce qui engendre une stigmatisation et des obstacles au diagnostic et aux soins. La maladie a des conséquences qui peuvent être physiques, psychologiques, sociales ou économiques pour les soignants, les familles et les sociétés.
Spécialiste de la petite enfance, l’éducateur de jeunes enfants assure 5 fonctions : • Instauration de la relation et accompagnement du jeune enfant en coopération avec sa famille et dans son environnement social • Élaboration et mise en œuvre du projet social, éducatif et pédagogique en direction du jeune enfant en coopération avec sa famille • Conception et conduite de l’action éducative au sein d’une équipe pluridisciplinaire et pluriprofessionnelle • Élaboration de l’action éducative en lien avec les cadres institutionnels et les partenaires • Contribution à la compréhension et à l’évolution du domaine éducatif et social de la petite enfance
Judo, tennis, boxe, handball... l'éducateur sportif enseigne une ou plusieurs disciplines à des groupes de publics variés : débutants de tous âges, licenciés en club sportif, touristes... à moins qu'il ne donne des cours individuels. L'éducateur veille à la sécurité des personnes qu'il encadre et au respect du règlement. Il sait prodiguer les gestes de premiers secours. Il exerce dans les clubs sportifs, souvent à temps partiel. En tant qu'indépendant, il propose ses prestations aux particuliers ou aux associations sportives, salles privées, centres de vacances... La plupart des éducateurs sportifs cumule plusieurs emplois ou exercent parallèlement une autre activité professionnelle pour arriver à un temps plein. Certains sont agents de la fonction publique territoriale (sur concours).
L’éducateur spécialisé concourt à l’éducation d’enfants et d’adolescents ou au soutien d’adultes présentant un handicap, des troubles du comportement ou qui ont des difficultés d’insertion. Par le soutien qu’il apporte et par les projets qu’il élabore, il aide les personnes en difficulté à restaurer ou à préserver leur autonomie, à développer leurs capacités de socialisation, d’intégration et d’insertion. Il favorise également les actions de prévention. Son intervention se situe aussi bien dans le champ du handicap, de la protection de l’enfance, de l’insertion sociale et professionnelle, de la prévention spécialisée. Il est également de plus en plus appelé à intervenir dans le cadre de projets de développement local
Le service de Rééducation orienté Locomoteur accueille les personnes nécessitant une prise en charge rééducative importante et multidisciplinaire à la suite de problèmes articulaires, rachidiens, des polytraumatismes, des lésions neurologiques périphériques. En lien avec les principaux services de chirurgie orthopédique et traumatologique du secteur, nous assurons, quand cela est nécessaire, la réadaptation après mise en place de prothèse articulaire, après fracture complexe ou lésions tendineuses, etc. (détails plus loin). En fonction du problème principal et en tenant compte également du contexte social, professionnel, et de la santé globale du patient, des objectifs sont fixés en début du séjour avec bilans d’étape réguliers. Les personnes prises en charge dans le service doivent être en capacité physique et psychologique de participer activement à 2 à 4 H de rééducation quotidienne.
L'ergothérapeute est l'intermédiaire entre les besoins d'adaptation d'une personne et les exigences de la vie quotidienne. Il peut s'agir d'une personne souffrant de handicap, de personnes malades ou blessées dont les capacités sont limitées. Pour les aider dans leur quotidien (soins personnels, déplacements, communication, activités professionnelles ou de loisirs, études...), l'ergothérapeute détermine et met en place les aides et solutions nécessaires pour que ces personnes puissent mener une vie satisfaisante.
Rappelons tout d'abord la loi du 11 février 2005, intitulée « loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ». Cette loi a étendu l'obligation d'accessibilité pour tous les types de handicap : physiques, sensoriels, cognitifs, mentaux ou psychiques. Elle s'applique à la totalité de la chaîne des déplacements qui comprend le cadre bâti, la voirie, les aménagements des espaces publics et les systèmes de transport. Depuis le 23 décembre 2009, chaque commune ou groupement de communes doit disposer d'un plan de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics (Pave) pour contribuer à cette obligation. Ce plan de mise en accessibilité précise les conditions de réalisation des équipements et des aménagements prévus pour respecter la loi de 2005. Pour concrétiser cette démarche obligatoire pour les collectivités, des exemples d'aménagement et d'initiatives locales vous sont présentés à la rubrique « Architecture & Urbanisme » dans « Le Moniteur » n° 5750 du 7 février 2014. Un bilan des difficultés aujourd'hui rencontrées vous est fourni en introduction. Sont également concernés par l'obligation d'accessibilité les abords des bâtiments. Cela inclut les établissements recevant du public (ERP), les installations ouvertes au public, les bâtiments d'habitation collectifs et les lieux de travail. Tous doivent donc être conformes à la réglementation qui leur est spécifique. Par ailleurs, les dispositions de chacune de ces réglementations sont applicables aux cheminements extérieurs et autres aménagements ou dispositifs présents (escaliers, mobilier, seuils et marches d'entrée, etc.). L'accessibilité est également exigée lors de la construction d'un des bâtiments cités et de l'aménagement des abords de celui-ci. Pour les ERP existants, à l'exception de certains d'entre eux, un diagnostic d'accessibilité suivi d'une mise en accessibilité sont imposés. Le Cahier pratique de cette semaine vous propose donc un état des lieux de ces différentes réglementations et exigences réglementaires en rappelant le cadre dans lequel elles sont applicables. Par ailleurs, les échéances de mise en conformité sont rappelées en fin de cahier.
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