La violence domestique a été définie par la convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (Convention d’Istanbul) comme « tous les actes de violence physique, sexuelle, psychologique ou économique, qui surviennent au sein de la famille ou du foyer ou entre des anciens ou actuels conjoints ou partenaires, indépendamment du fait que l’auteur de l’infraction partage ou a partagé le même domicile que la victime ». Parmi les violences conjugales, on peut donc retrouver : des violences physiques : être bousculé, frappé, giflé, poussé, mordu, brûlé… ; des violences verbales : cris, injures, insultes, menaces… ; des violences psychologiques : être humilié, insulté, ignoré, dévalorisé, intimidé, contrôlé… ; des violences sexuelles : agression sexuelle, viol, harcèlement sexuel ; des violences économiques : contrôle des dépenses, des moyens de paiement… 5Les violences à l’égard des femmes sont considérées par le Conseil de l’Europe comme une « violation des droits de l’homme » : droit à la vie, à sa sécurité, à la dignité et à l’intégrité physique et mentale ». En France, les données de prévalence des violences conjugales restent parcellaires. La dernière grande enquête a été réalisée en 2000, il s’agit de l’ENVEFF (Enquête nationale sur la violence faites aux femmes en France). Cette enquête montrait qu’une femme était victime d’un homicide conjugal tous les deux jours et avait estimé qu’environ 1 600 000 femmes étaient victimes de violences conjugales en France.
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