Nous intervenons à toutes les étapes de l'accompagnement des personnes en perte d'autonomie. Que vous soyez en recherche d'une famille d'accueil ou professionnel du secteur.
Une salle sensorielle est un espace spécialement conçu avec des éléments fournissant des stimulations sensorielles, dans laquelle des stimuli peuvent être adaptés. Le son, l’éclairage et la température peuvent y être contrôlés. Cela crée un espace agréable, sûr et accessible tant au niveau physique que cognitif, favorisant l’attention et encourageant l’exploration, le plaisir et les sensations de bien-être. Il peut être utilisé à des fins éducatives, thérapeutiques, de loisirs ainsi que de détente. La salle sensorielle, appelée aussi salle multisensorielle, peut être équipée avec des éléments stimulant toutes les voies sensorielles, que ce soit séparément ou de manière combinée, des stimuli de base aux plus complexes.
Les enfants handicapés peuvent être scolarisés dès l’école maternelle. Chaque école a vocation à accueillir les enfants relevant de son secteur de recrutement. Pour répondre aux besoins particuliers des élèves handicapés, un projet personnalisé de scolarisation organise la scolarité de l’élève (PPS), assorti, sur demande des parents, des mesures d’accompagnement décidées par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). La scolarisation peut être individuelle ou collective, en milieu ordinaire ou en établissement médico-social.
L’accueil en semi-internat, c’est-à-dire sans nuitée, est proposé dans 3 IME de l’Association. Cet accueil permet de maintenir la vie familiale quotidienne tout en proposant un accueil en établissement spécialisé la journée, du lundi au vendredi. Les accompagnements en semi-internat sont organisés de manière régulière sur un planning hebdomadaire établi pour l’année scolaire. Les enfants peuvent être accueillis de 3 à 20 ans et ce, 210 jours par an. Ils doivent résider dans un rayon de 30km aux alentours de l’IME, afin que nous puissions organiser leur transport matin et soir. Ces établissements ferment une semaine lors des petites vacances et un mois pendant les grandes vacances. L’accueil est proposé 5 jours par semaine, mais en fonction des besoins et du projet de vie de l’enfant, nous pouvons proposer une organisation à temps partiel d'une à 4 journées par semaine. Dans ce cas, les jours d’accueil sont fixés d’un commun accord entre l’IME et les représentants légaux de l’enfant. Nous pouvons également convenir d'un accueil progressif s'il s'avère qu'une adaptation spécifique est nécessaire aux besoins de l’enfant.
Du matériel Snoezelen®, des jeux et des outils de stimulation tactile, auditive et visuelle pour enrichir vos salles Snoezelen® et vos espaces multisensoriels : une approche non médicamenteuse en gériatrie pour favoriser la détente et l’apaisement, faciliter la communication verbale ou non-verbale et stimuler la mémoire sensorielle et émotionnelle.
Les professionnels de santé apprennent aux patients trachéotomisés et à leur entourage quels sont les soins nécessaires : changement de canule, soins de l’orifice de la trachée, aspirations endotrachéales... Ils peuvent former l’entourage à réaliser ces soins.
Notre unité de surveillance continue accueille des patients dont l’état de santé et/ou le traitement nécessite une surveillance importante et ne permettent pas encore un retour dans une unité d’hospitalisation classique. L’équipe médicale et paramédicale est formée à ce type de prises en charge pour assurer des soins techniques et médicaux spécifiques ainsi qu’une surveillance rapprochée, en collaboration avec les différentes spécialités médicales et chirurgicales de l’établissement. Informations aux familles Votre proche est hospitalisé dans le service. Tous les appareils de la chambre sont dotés d’alarme de surveillances susceptibles de se déclencher lors de votre visite. Ne paniquez pas. L’équipe soignante est vigilante et saura les prendre en charge de manière adaptée. Vous pouvez prendre des nouvelles de votre proche par téléphone, dans le service ou sur rendez-vous avec le médecin. L’équipe soignante vous expliquera comment faire et renseignera la personne référente que vous aurez désignée pour qu’elle assure le relai des informations aux autres membres de la famille et/ou amis. Les temps de visite sont des moments de réconfort pour votre proche. Néanmoins, n’oubliez pas qu’il est important pour lui, comme pour vous, de se reposer pour traverser, au mieux, ces moments difficiles. Si vous le souhaitez, l’équipe soignante peut vous mettre en relation avec une assistante sociale ou une psychologue. Avant de ramener des objets personnels (produits destinés à la toilette, objets de décoration, plantes etc.), renseignez-vous auprès des soignants qui vous donnerons les consignes et vous expliquerons les règles d’hygiène spécifiques du service. Si vous avez besoin d’informations complémentaires, n’hésitez pas à solliciter l’équipe soignante qui reste à votre écoute.
Le sondage est le geste qui consiste à évacuer l’urine en introduisant une petite sonde par l’urètre jusque dans la vessie. Cette sonde permet à la vessie de se vider complètement. Une fois la vessie vide, la sonde est retirée. « Autosondage » signifie que vous réalisez vous-même ce geste simple. « Intermittent » signifie que vous le répétez vous-même à intervalles réguliers comme s’il s’agissait de mictions naturelles, environ 4 à 6 fois par jour. La méthode peut vous paraître artificielle, pourtant l’autosondage intermittent reproduit le cycle naturel de remplissage / vidange de la vessie, ce qu’aucun médicament ne peut faire. Pour cette raison, c’est aujourd’hui la méthode de référence, unanimement recommandée par les experts du monde entier. L’autosondage est aujourd’hui pratiqué par des milliers de personnes de tous âges : enfants, adultes, sujets âgés.
La réhabilitation psychosociale est une pratique en plein essor en France au sein du monde médical, social ou politique. En témoigne l’émergence récente de structures sanitaires et médicosociales spécialisées dans l’insertion socioprofessionnelle des personnes en état de handicap psychique, et les publications de plus en plus nombreuses sur ce sujet. Cet article a pour objectif de présenter les différents dispositifs mis en place au Centre de Réhabilitation Psychosociale (CRPS) de la Tour de Gassies, structure sanitaire orientée vers le rétablissement des personnes en situation de handicap psychique, dont l’une des particularités est de proposer des accompagnements axés sur l’insertion professionnelle. Après un bref rappel sur le handicap psychique, qui rappelle la place centrale de la Classification Internationale du Fonctionnement comme modèle théorique organisant notre pratique, nous aborderons la question de l’insertion professionnelle comme levier vers le rétablissement, en étayant nos propos par deux vignettes cliniques. Nos accompagnements reposent ainsi sur plusieurs principes essentiels : des actions orientées vers les facteurs personnels par le biais d’actions personnalisées et un travail d’interdisciplinarité ; des actions orientées vers les facteurs environnementaux au travers d’activités tournées vers l’extérieur et l’aspect transitoire de nos interventions. Ces différents éléments sont toutefois à resituer dans le contexte sanitaire français avec ses particularités et ses écueils.
Les établissements ou services d’aide par le travail (ESAT) (couramment encore appelés « centres d’aide par le travail » ou CAT) sont des établissements médico-sociaux qui relèvent, pour l’essentiel, des dispositions figurant dans le code de l’action sociale et des familles. Ils offrent aux personnes handicapées des activités diverses à caractère professionnel et un soutien médico-social et éducatif en vue de favoriser leur épanouissement personnel et social.
Les ESAT de transition visent à préparer la personne en situation de handicap psychique à une insertion réussie en milieu de travail ordinaire. Pour cela l’ESAT de transition : Développe des activités gérées au plus près des réalités du milieu ordinaire de travail S’appuie sur un mode d’organisation en unités de taille réduite Offre aux personnes accueillies un parcours individualisé Favorise le travail en entreprise selon les modalités du détachement individuel ou collectif. L’impact citoyen de l’initiative Messidor a pour mission de faciliter le rétablissement des personnes en situation de handicap psychique par une période de transition par le travail. Son positionnement éthique est de croire aux possibilités d’évolution de la personne, en se concentrant non pas sur la maladie mais sur le potentiel dont elle dispose pour s’épanouir et retrouver une place dans la société grâce au travail.
Sur orientation préalable de la CDAPH (dépendant des MDPH), vous pouvez suivre un stage de pré-orientation au sein d’un centre de pré-orientation (CPO). Les CPO accueillent des travailleurs handicapés dont l’orientation professionnelle pose des difficultés particulières. Le parcours en pré-orientation a pour objectif de définir un projet professionnel en fonction de vos souhaits, de vos capacités, de votre situation de santé, et de la réalité du marché de l’emploi. Durant le parcours, vous bénéficiez d’un accompagnement et du soutien d’une équipe pluridisciplinaires composée de professionnels soignants, de travailleurs sociaux et de professionnels de l’orientation. Le stage se déroule sur une période de 8 à 12 semaines, la durée du séjour étant individualisée. Certains de ces stages sont proposés en résidentiel, les frais d'hébergement étant pris en charge par l'Etat. Les stages de pré-orientation sont financés par les organismes d’assurance maladie, gratuits pour les bénéficiaires, qui doivent uniquement prendre en charge leurs frais de repas et de transports.
Les personnes fragilisées, dépendantes (personnes âgées, en situation de handicap, personnes hospitalisées pendant une longue durée ou atteintes de maladie chroniques) sont concernées par des affections bucco-dentaires qui peuvent avoir un impact fort sur leur qualité de vie et leur santé. D’après la dernière étude de l’Institut de Veille Sanitaire (INVS – mars 2013), la vie en institution réduirait le recours au chirurgien-dentiste de près de 25 % par rapport à la vie au domicile. Cette enquête de l’INVS souligne aussi les besoins de sensibilisation à la prévention et les besoins de formation du personnel soignant pour ces pathologies. Par ailleurs, le projet Nutrition Bucco-Dentaire Hygiène (NBH) vise entre autres objectifs, la structuration de la formation des professionnels des établissements. De nombreuses enquêtes ont en effet identifié : • L’intérêt des professionnels sur cette question mais un certain désarroi quant aux moyens à mettre en œuvre. • Un fort lien entre mauvaise qualité du suivi, dégradation de l’état bucco-dentaire et dénutrition. • Une meilleure prise en charge des problèmes dentaires pendant la vie active qui entraine l’entrée en établissement des personnes avec des besoins de suivi importants. Relayant ce constat de l’irrégularité dans la réalisation des soins bucco-dentaires, de pratiques insatisfaisantes générant des risques ou des plaintes, l’ANFH Bretagne a souhaité décliner la formation achetée par l’ANFH Centre pour proposer une formation destinée aux professionnels afin de les sensibiliser, les informer, les accompagner à évaluer l’impact de l’hygiène bucco-dentaire sur l’état de santé global du résident/ patient. La question de la formation est en effet un facteur clé dans la prise en charge de l’hygiène bucco-dentaire des personnes accueillies en institution. C’est le principal levier sur lequel il est possible d’agir à court terme et de manière durable
La consultation diététique est un ensemble d’actes de soins qui se déroule en entretien de face à face entre la personne soignée (accompagnée ou non de son entourage) et le diététicien. La consultation diététique est réalisée suite à une prescription médicale ou à la demande d’un particulier. Elle s’appuie sur la démarche de soin diététique et comprend : un bilan diététique, la mise en place d’une stratégie, la négociation d’objectifs de soin diététique entre la personne soignée et le diététicien, et le suivi nutritionnel à but éducatif, préventif ou thérapeutique. C’est une activité de collaboration avec les médecins et les autres professionnels de santé, en accord avec la personne soignée et selon les objectifs de la consultation.
La surdicécité est officiellement définie, selon l’arrêté du 2 août 2000 relatif à la définition du handicap rare, comme l’association d’une déficience auditive grave et d’une déficience visuelle grave. Cette combinaison d’une déficience visuelle et d’une déficience auditive plus ou moins sévères multiplie et intensifie l’impact de l’une et de l’autre. II n’y a pas de possibilité de compensation efficace des pertes sensorielles par les éventuels restes auditifs ou visuels. La personne sourde compense par les informations visuelles pour communiquer, la personne déficiente visuelle compense par son audition, par exemple lors de ses déplacements. Il résulte de cette combinaison singulière de déficiences sensorielles un handicap grave, rare et unique.
Un suivi régulier est essentiel pour vérifier l’équilibre de votre diabète. Il permet de contrôler l’évolution de votre maladie, de déceler les éventuelles complications et de prévenir leur aggravation. Il comprend des visites chez le médecin et des examens complémentaires (biologiques ou autres). DIABÈTE : L’OBJECTIF DU SUIVI MÉDICAL La surveillance médicale vise à : suivre l’évolution du diabète ; évaluer l’efficacité et la bonne tolérance des soins ; s’assurer d’une prise en charge optimale ; vous apprendre à « gérer » votre maladie au quotidien ; contrôler le bon développement de votre enfant quand c’est lui qui est diabétique. Le suivi médical des diabètes de type 1 et 2 se fait au moins 4 fois par an par le médecin traitant. En fonction des examens prévus et des éventuelles complications, votre médecin vous propose une orientation vers le diabétologue, le cardiologue, l’ophtalmologiste, le néphrologue, éventuellement d'autres médecins spécialistes ou le podologue.
Les personnes à mobilité réduite ou en fauteuil roulant doivent pouvoir se déplacer en sécurité le long d'itinéraires fléchés sécurisés de circulations douces reliant les lieux de vie. C'est une bonne chose de leur réserver des places de parking à divers endroits, mais leur désir d'autonomie doit aussi être satisfait dans les petits déplacements en ville : la voiture n'est pas la seule solution pour maintenir ou développer une vie sociale. En effet, plus le handicap moteur est lourd, plus les personnes en fauteuil apprécient le peu d'autonomie qui leur reste : accomplir les petits gestes de la vie courante, comme aller chez le boulanger, chez le marchand de journaux, à la poste, à la Mairie devient un défi que beaucoup veulent relever. Encore faut-il que les conditions matérielles de ces petits déplacements n'en fassent pas une course d'obstacles : seuils de trottoirs infranchissables, haies débordant sur les trottoirs, voitures en stationnement sauvage, poubelles, panneaux de signalisation anarchiques. Dans ce cas, il n'est pas besoin d'aménagements lourds : il suffit d'un peu de bon sens et d'appliquer la loi.
En fonction de l'âge et du degré d'autonomie de la personne handicapée, celle-ci peut être accueillie dans différents types d'établissements. Elle peut également bénéficier de services qui lui permettent de continuer à vivre en milieu ordinaire, grâce à un accompagnement adapté. Corps de texte Les catégories des établissements et services médico-sociaux pour enfants et adolescents font référence à la déficience spécifique de la population qu’ils prennent en charge (jeunes atteints d’une déficience sensorielle, intellectuelle…). Contrairement aux structures pour enfants, les établissements et services pour adultes handicapés ne sont pas spécialisés par type de déficience mais plutôt selon la gravité des handicaps présentés par les personnes et l’autonomie dont elles disposent. Dans tous les cas, l’enfant, l’adolescent ou l’adulte bénéficiant d’une place en établissement ou d’un accompagnement par un service, doit être au préalable orienté par la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). En effet, au sein de la MDPH, c’est la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) qui se prononce sur le type d’établissement ou de service correspondant aux besoins de l'enfant ou de l'adolescent, ainsi qu’au reclassement et à l'accueil de l'adulte handicapé.
Les maisons d’accueil spécialisé (MAS) et les foyers d’accueil médicalisé (FAM) sont des structures d’hébergement et de soins accueillant des adultes dont le handicap, ou les handicaps, les rendent inaptes à réaliser seuls les actes de la vie quotidienne et qui nécessitent une surveillance médicale et des soins constants. A priori, relativement similaires (Code de l’action sociale et des familles), ces deux types d’établissements médico-sociaux présentent plusieurs particularités. S’appuyant sur les données des enquêtes ES-handicap de la DREES, l’étude explicite les points communs et les différences entre MAS et FAM. Après un rappel du contexte de leur création, les caractéristiques de leur évolution sont décrites tant au niveau du nombre de structures que de leurs capacités. Les FAM restent des structures plus petites que la MAS, et bien que l’internat soit le principal mode d’accueil dans les deux établissements, les profils des usagers diffère. Dans les FAM, les usagers sont plus autonomes physiquement et intellectuellement, et les structures par âge sont plus vieilles. Une attention particulière est portée sur le processus de vieillissement constaté dans les deux types d’établissement et les caractéristiques des adultes de plus de 60 ans accueillis.
Les soins ambulatoires (ou soins de ville) sont les soins effectués en cabinets de ville, dispensaires, centres de soins, lors de consultations externes d'hôpitaux publics ou privés, en cures thermales et les actes d'analyse en laboratoire. Ils sont dispensés par les médecins, dentistes et auxiliaires médicaux (infirmiers, kinésithérapeutes, orthophonistes, orthoptistes) au titre de leur activité libérale.
Avant une hospitalisation, il est important de se renseigner sur les frais qui y sont liés : actes chirurgicaux, médicaux ou encore de confort (chambre individuelle, télévision, téléphone ou encore connexion Wifi). En effet, si les actes médicaux et chirurgicaux sont partiellement remboursés par la Sécurité Sociale et l’Assurance Maladie, les frais de confort non, d’où l’importance d’avoir souscrit à une complémentaire santé adéquate. Ainsi, 20% des frais d’hospitalisation, les dépassements d’honoraires médicaux et les hypothétiques frais de confort personnel (chambre individuelle, télévision, téléphone, Wifi) restent à votre charge Télévision : 3 à 5 euros par jour (et peut grimper plus haut si l’on demande le câble ou des chaines supplémentaires), environ 120 euros par mois (certains hôpitaux proposent cependant des forfaits par semaine et par mois et proposent de rembourser les frais si les forfaits ne sont pas entièrement utilisés)
Le surveillant - visiteur de nuit exerce principalement au sein de structures d'hébergement collectif accueillant des personnes âgées, des personnes handicapées (adultes ou enfants), des personnes en situation de précarité, des enfants en difficulté sociale et familiale. Il peut également intervenir au domicile des personnes en tant que salarié d'un organisme prestataire, ou salarié du particulier employeur. Le surveillant - visiteur de nuit : - assure une veille "active" des personnes, en tenant compte des informations recueillies à sa prise de poste en respectant l'intimité de la personne et les consignes institutionnelles, - garantit les conditions de repos de la personne en l'accompagnant dans ses besoins et demandes et en respectant son intimité. Il participe à la mise en œuvre du projet individuel. Il tient compte des problématiques individuelles des personnes. - assure la surveillance des locaux et des équipements et en garantit la sécurité, en tenant compte des informations recueillies à sa prise de poste. En fonction du degré de dysfonctionnement, le surveillant visiteur de nuit peut o agir directement, o transmettre l’information par écrit et par oral au service de maintenance, o prévenir les services d’urgence concernés, - assure une fonction de relais jour-nuit, participe au projet d'établissement ou de service et contribue à la mise en œuvre des projets individuels des bénéficiaires. Il est tenu au secret professionnel. Le surveillant - visiteur de nuit peut aussi, selon le contexte d'emploi, assurer des tâches d'hygiène et d'entretien des locaux. De même il peut être amené à assurer une fonction d'hôtellerie (entretien du linge, préparation du repas). Ces activités sont plus ou moins importantes en temps. Dans tous les cas, ces activités restent complémentaires par rapport aux activités principales du surveillant visiteur de nuit qui sont la surveillance des personnes, l'accompagnement personnalisé, la sécurité des locaux, la communication et le travail en équipe. Il peut également être amené à assurer des fonctions d'animation en soirée pour des structures sociales (Foyer de Jeunes Travailleurs, Maisons d'Enfants à Caractère Social etc.).
« Ce poste comprend les dépenses nécessaires pour procéder à l’adaptation d’un ou de plusieurs véhicules aux besoins de la victime atteinte d’un handicap permanent. Il convient d’inclure dans ce poste de préjudice le ou les surcoût(s) lié(s) au renouvellement du véhicule et à son entretien. En revanche, les frais liés à l’adaptation, à titre temporaire, du véhicule avant la consolidation de la victime ne sont pas à intégrer, car ils sont provisoires et déjà susceptibles d’être indemnisés au titre du poste : « frais divers ». En outre ce poste doit inclure non seulement les dépenses liées à l’adaptation d’un véhicule, mais aussi le surcoût lié à l’achat d’un véhicule susceptible d’être adapté. Enfin, il est également possible d’assimiler à ces frais d’adaptation du véhicule les surcoûts en frais de transport rendus nécessaires à la victime en raison de ses difficultés d’accessibilité aux transports en commun survenues depuis le dommage. Composantes des Frais de Véhicule Adapté l’adaptation d’un ou plusieurs véhicules et les renouvellements ; le surcoût lié à l’achat d’un véhicule adapté ; le surcoût des frais de transport du fait des difficultés d’accès aux transports en commun Il convient de déterminer en fonction du handicap de la victime, les aménagements dont elle a besoin. L’indemnisation se fait par étape : Déterminer le coût de l’aménagement (devis) Les capitaliser en fonction de la période de renouvellement. L’indemnisation des frais de véhicule adapté n’est pas subordonnée au fait que la victime soit apte à la conduite. Bien qu’assistée par une tierce personne 24 heures par jour, une victime peut demander à être indemnisée des frais qu’elle doit engager pour être transportée dans un véhicule adapté à son handicap.
L’accessibilité numérique permet d’accéder aux contenus numériques (sites web, documents bureautiques, supports multimédias, intranets d’entreprise, applications mobiles…), quelle que soit sa façon de naviguer. Grâce à elle, tous les utilisateurs handicapés peuvent percevoir, comprendre, naviguer et interagir avec le Web. Elle est essentielle aux personnes en situation de handicap, et bénéficie aussi aux personnes âgées dont les capacités changent avec l’âge. L’accessibilité numérique s’inscrit dans une démarche d’égalité et constitue un enjeu politique et social fondamental afin de garantir à tous, sans discrimination, le même accès à l’information et aux services en ligne. L’accessibilité du Web repose sur 4 grands principes : un site perceptible ; un site utilisable ; un site compréhensible ; un site compatible avec toutes les technologies d’assistance (lecteurs d’écran, loupes, claviers adaptés, etc.).
Impulsées par l’État via les ministères chargés de la Culture et de l’Éducation nationale et leurs services déconcentrés (Drac et rectorat) et mises en œuvre en partenariat avec les collectivités locales (institutions culturelles et associations socioculturelles) ainsi que les enseignants et les artistes, les activités culturelles et artistiques participent au développement de compétences sociales, cognitives et émotionnelles chez l’enfant, le jeune et l’adulte. De ce fait, elles font parties du parcours scolaire de chaque enfant de la primaire au lycée, en complément des temps scolaire, périscolaire et extrascolaire. Les actions dans ce domaine s’organisent autour de trois axes majeurs : le rapport direct aux œuvres, l’approche analytique et cognitive des œuvres, et la pratique effective dans le cadre d’ateliers. Ainsi, les activités culturelles et artistiques ont pour but de permettre à toutes personnes d’avoir une culture personnelle riche tout au long de leur parcours, de développer leur pratique artistique et de favoriser la rencontre avec des artistes et des œuvres ainsi que la fréquentation de lieux culturels.
Les Clubs Jeunes SPA ont été créés pour des jeunes qui ont comme toi la passion des animaux et qui souhaitent venir au refuge pour améliorer le quotidien de nos pensionnaires en participant à des tâches diverses mais toutes essentielles pour garantir leur bien-être et le bon fonctionnement du refuge. Voici un exemple des activités qui peuvent t’être proposées : Promenade des chiens, soins aux animaux Toilettage/brossage des chiens Sociabilisation des chats/chiens Photos des animaux Animations sur les équidés les rongeurs, les lapins et sur tous les animaux de ferme recueillis par la SPA Animations réalisées par des éducateurs canins Animations prévention de la maltraitance envers les animaux : respect humain et animal Animations responsabilisation : règles essentielles pour le bien-être de son animal. Comment être un citoyen responsable avec son animal dans les lieux publics ? Comment se comporter pour éviter les risques d’accident ? Animation réalisée par d’autres associations de protection animale, partenaires de la SPA pour la défense des droits des animaux Tenir des stands lors des grands événements de la SPA comme les Portes Ouvertes ou le Noël des Animaux Faire des collectes alimentaires Informer et sensibiliser ton entourage au respect animal Pour trouver un Club Jeunes proche de chez toi : tu trouveras ici les coordonnées des clubs partout en France.
Les actes de la vie quotidienne (AVQ) désignent les activités de la vie quotidienne ou activités élémentaires qu'une personne est amenée à effectuer quotidiennement en réponse à ses besoins primaires. Ils servent à déterminer la perte d'autonomie d'une personne. Les AVQ sont au nombre de 6 : La toilette : satisfaire un niveau d’hygiène et de toilette acceptable L’habillage : s’habiller/se déshabiller seul L’alimentation : se servir et manger de la nourriture préparée La continence : assurer ses besoins Le déplacement : se déplacer à l’intérieur de son logement (surface plane ou aménagée), ou s’en extraire en cas de danger Les transferts : se déplacer d’un lit à une chaise ou un fauteuil et inversement Une échelle de 1 à 4 détermine la capacité de la personne dépendante à effectuer les actes de la vie quotidienne : Niveau 1 : incapacité d’effectuer 2 AVQ sur 6 Niveau 2 : incapacité d’effectuer 3 AVQ sur 6 Niveau 3 : incapacité d’effectuer 4 AVQ sur 6 Niveau 4 : incapacité d’effectuer 5 ou 6 AVQ sur 6
Obligés de rester à la maison avec vos enfants ? Voici une sélection de tutoriels pour proposer des activités manuelles adaptées et faciles à réaliser ! Des activités manuelles adaptées au handicap de l’enfant Faire rimer plaisir, loisir et handicap, ce doit être le mot d'ordre de toute activité pour enfant handicapé. Avant de commencer, pensez à choisir les créations en fonction des centres d’intérêt de l’enfant, de ses passions et de ses capacités. Vous pouvez aussi raccrocher cela à une thématique afin de l’intéresser davantage. N’oubliez pas également de bien préparer en amont tout ce qu’il vous faut pour éviter de quitter l’activité en plein milieu ! Une activité en autonomie Votre enfant en situation de handicap doit être à l’œuvre, pas vous. Laissez-le faire l’activité en autonomie et comme il l’entend, même si ce n’est pas exactement fidèle aux tutoriels. Profitez plutôt de l’instant partagé avec lui et de ce nouveau lien créé. C’est la magie des arts plastiques et de toutes activités manuelles pour personnes handicapées. Vous êtes fiers de votre enfant ? Montrez-le-lui ! Une fois la création terminée, il faut faire trôner fièrement sa création manuelle, dans sa chambre ou dans la salle à manger. Il sera fier d’en parler, de la présenter, et vous, de dire qu’il l’a faite tout seul ! Par la suite, vous pourrez lui fixer des rendez-vous réguliers pour créer une véritable collection, et améliorer les réalisations...
Parce que la musique fait du bien. Dans la continuité des ateliers d’éveil musical, les ateliers musique et handicaps en structures spécialisées sont proposés sur l’ensemble du Nord et du Pas-de-Calais. Les ateliers musique et handicaps s’adressent aux enfants, adolescents ou adultes en situation de handicap : moteur, sensoriel, psychique ou mental. Là où s’arrêtent les mots, la musique permet de communiquer et de s’exprimer. Par son langage universel, elle permet de développer des interactions et offre un support favorisant la communication. La séance peut se dérouler de façon collective ou individuelle et réunir également un public mixte. Les ateliers musique et handicaps s’articulent autour d’instruments de musique facilement accessibles et peuvent être adaptés en fonction de chaque projet et du lieu… Achacha la musique souhaite en créant un moment convivial, entrer dans l’imaginaire des participants en instaurant une relation d’échange et de confiance par la musique.
Les termes d'Activités Physiques ou Sportives (APS) regroupent toutes les pratiques, qu'elles soient sportives, compétitives, de loisirs, extrêmes, libres, au cours desquelles le corps est utilisé, mis en jeu et ceci quelle que soit la valeur (physiologique, psychologique, sociologique) que le pratiquant lui prête. Référence : Instruction n°94-049 JS
L’aide humaine est effectuée par des personnels ayant le statut d’AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap) ou en contrat aidé. Elle peut être : • Individualisée. Elle facilite l'inclusion scolaire d'un seul élève. • Mutualisée. Elle accompagne plusieurs élèves qui ne nécessitent pas une attention soutenue et continue. Les personnes chargées de l’accompagnement offrent une aide souple, disponible à proximité immédiate en fonction de leurs besoins. • En Ulis, elles ont une fonction collective. Elles aident un enseignant spécialisé en accompagnant l'inclusion de plusieurs jeunes handicapés au sein d'une Ulis école, Ulis collège ou Ulis lycée.
L'AMP apporte un soutien au bien être des personnes handicapées ou dépendantes et met en place des activités sociales et de loisirs pour maintenir leur socialisation. L’aide médico-psychologique aide les personnes à se laver, à s’habiller et à manger et les accompagne lors de sorties. Il ou elle doit être en mesure de porter ou soutenir les personnes dont elle s’occupe ce qui demande une certaine force physique. L’AMP cherche aussi à établir une relation individuelle et une communication par la parole ou par les gestes. Son rôle est ainsi de les éveiller et de les distraire. Par sa présence régulière, l'AMP apporte soutien et réconfort. Auprès des enfants, l’AMP joue un rôle éducatif. Il. elle cherche à stimuler leur attention, à développer leurs capacités d’expression. Il leur propose des activités diverses, peinture, musique, jeux... Le goût du contact, une bonne capacité d’écoute, un intérêt certain pour les mille et une choses de la vie quotidienne, une résistance physique et nerveuse à toute épreuve constituent des atouts indispensables pour faire ce métier. Posséder le permis de conduire est un plus. L’AMP fait partie intégrante d'une équipe pluridisciplinaire de professionnels différente selon le type de structure (médecins, éducateur, assistants sociaux et psychologues...) avec qui il. elle s'entretient régulièrement de la situation des malades et des problèmes rencontrés. Il. elle est également en contact avec les familles et les services sociaux avec lesquels il ou elle fait le lien. La plupart des AMP (environ les 3/4) travaille dans le secteur associatif privé. Les 10% restant appartiennent aux fonctions publiques territoriales et hospitalières. Pour ceux-ci, leurs principaux employeurs sont les instituts médico-psychologiques, les instituts d'éducation motrice, les maisons d’accueil spécialisées, les centres d’aide par le travail, les maisons d'enfants à caractère social, les centres d'hébergement et de réinsertion sociale ainsi que les hôpitaux et les maisons de retraite accueillant des personnes âgées dépendantes. La plupart des établissements d’accueil fonctionnant en internat, les horaires de travail de l’AMP peuvent donc être décalés (journée, soirée, nuit). Il. elle peut travailler les weekends et les jours fériés.
L’animateur socioculturel a en charge un public pour lequel il adapte les activités proposées, prenant alors en considération les besoins et problématiques des personnes concernées. Les projets, portés par l’animateur / l’équipe d’animateurs, peuvent ainsi concerner la culture, la santé, la citoyenneté, être axés sur les problématiques de motricité, etc.
L'art-thérapeute exploite une technique artistique (musique, peinture, sculpture, danse, théâtre, mime...) pour soulager des personnes malades, handicapées ou souffrant de troubles de l'expression, de la communication ou de la relation. Qu'il intervienne à l'hôpital, en centre de rééducation, en maison de quartier, à domicile ou en centre social... ce professionnel doit conjuguer compétences artistiques et connaissances en art, esthétique, physiologie, psychopathologie, stratégie thérapeutique, protocole de prise en charge...
L'assistant de service social (ASS) est souvent désigné sous le terme d'assistant social, et même plutôt d'assistante sociale, car ce métier est exercé en grande majorité par des femmes. Les missions des ASS ont pour finalité : d'améliorer les conditions de vie des personnes et des familles sur les plans social, sanitaire, familial, économique, culturel et professionnel ; de développer leurs capacités à maintenir ou restaurer leur autonomie ; de conduire avec elles toute action pouvant prévenir ou surmonter leurs difficultés. Les actions menées visent autant l'autonomie que l'inclusion sociale, le maintien ou le développement des solidarités ou des liens sociaux, l'éducation à la citoyenneté. L'ASS intervient soit en individuel (intervention sociale d'aide à la personne) soit en collectif (travail social collectif). Selon son contexte d'exercice, l'assistant de service social travaille au sein d'une équipe pluriprofessionnelle et est en lien avec les partenaires du territoire.
L’auxiliaire de vie sociale (AVS) aide les personnes malades, handicapées ou fragilisées, très dépendantes pour accomplir les actes de la vie ordinaire. Elle est présente pour faciliter le lever, le coucher, la toilette, les soins d’hygiène (à l’exclusion des soins infirmiers). Elle apporte son soutien au moment de l’appareillage des personnes handicapées. L'AVS assure la préparation et la prise des repas, les travaux ménagers. Elle prend en charge les démarches administratives, les sorties, les courses, etc. En général, elle n'intervient que quelques heures par jour, aux moments qui exigent sa présence. Par sa présence régulière, elle apporte soutien et réconfort. Ses modalités d’intervention sont décidées au cas par cas, en fonction du degré de dépendance de la personne aidée. L’auxiliaire de vie peut devoir travailler très tôt dans la journée (6 h 30) ou très tard (22 h), ainsi que les week-ends et les jours fériés. Elle travaille au sein d’une équipe pluridisciplinaire. Elle est tenue de respecter les décisions prises par le personnel soignant. Les auxiliaires de vie sont en majorité employées par des associations regroupées en fédérations : caisses d'allocations familiales, centres communaux d'action sociale, caisses des mutualités sociales agricoles... ou par des communes. La plupart des auxiliaires de vie exercent à temps partiel et sont des femmes. Attention : ne pas confondre cette AVS avec l'AVS - auxiliaire de vie scolaire.
La balnéothérapie désigne l’ensemble des soins thérapeutiques qui reposent sur l’utilisation de bains. Elle consiste à utiliser le pouvoir médicinal de l’eau. Cependant, une définition simple de la balnéothérapie est difficile à donner compte tenu des nombreux domaines concernés par cette discipline : aquagym, thalassothérapie, cure thermale, remise en forme, hydromassage, drainage lymphatique, etc. À savoir ! Le mot balnéothérapie signifie « soins par le bain ». L’utilisation de l’eau pour apaiser et guérir est très ancienne. Le médecin grec Hippocrate a notamment beaucoup écrit sur le sujet, et prescrivait régulièrement à ses patients des bains salins pour soulager les douleurs musculaires et articulaires. Plus tard, les Romains ont rendu la baignade plus populaire en développant des bains publics devenus incontournables dans la société romaine. Les thermes de Caracalla représentaient le summum de l’expérience balnéaire à cette époque. Après l’ère catholique, marquée par la peste et un code moral très strict, il faut attendre les années 1800 pour que la balnéothérapie refasse son apparition. Le prêtre allemand Sebastian Kneipp fait redécouvrir le bénéfice des stations thermales. Finalement, voilà plusieurs siècles que la balnéothérapie est largement utilisée, aussi bien dans un contexte de détente que dans l’optique de traiter certaines affections. Les bains, à savoir l’immersion totale ou partielle d’une partie ou de la totalité du corps, permettent de soulager la douleur, les spasmes musculaires, le stress et favorisent la guérison. La température de l’eau est un paramètre important, elle peut aussi bien apaiser le système nerveux que le stimuler. L’eau chaude est généralement utilisée pour ouvrir les pores, favoriser la circulation et l’élimination des toxines par la peau. De plus, la chaleur a un effet analgésique, par augmentation des endorphines. L’eau froide a quant à elle un effet plutôt tonique en favorisant la circulation sanguine, mais en fermant les pores de la peau. La composition de l’eau varie beaucoup d’une source à une autre. Les eaux riches en soufre favorisent l’assouplissement et l’exfoliation de la peau, utiles pour traiter certaines pathologies cutanées. Les eaux riches en magnésium semblent améliorer le psoriasis.
Bassins individuels ou collectifs pouvant être utilisés à des fins thérapeutiques, mais aussi pour la relaxation. Utilisés dans le secteur du paramédical, ils répondent à une qualité d’eau irréprochable, permettant l’accueil public. Le bassin médicalisé est souvent équipé de buses de massage, cols de cygne permettant de pratiquer du soin thérapeutique. Le bassin peut servir à la fois de bassin médicalisé mais aussi de piscine d’Aqua fitness, dans le but d’effectuer des cours collectifs d’aquagym ou d’aqua bike par exemple, ce qui permet d’augmenter la rentabilité du bassin. De nombreuses solutions d’accès au bassin, en fonction des pathologies des patients existent.
Les dispositifs proposés dans le cadre de la prise en charge des difficultés de contrôle des voies aériennes sont nombreux. Seuls quelques dispositifs ont été étudiés chez des patients ayant présenté de réelles difficultés d’intubation et/ou de ventilation. Récemment, sont apparus des dispositifs à usage unique, qui pour l’instant n’ont fait l’objet que de très rares évaluations. L’évolutivité rapide des matériels et la publication de nouvelles études cliniques pourront ainsi faire modifier dans les années à venir une partie des recommandations de ce chapitre. Le choix des dispositifs constituant un chariot d’intubation difficile doit être rationnel et la formation de tous les praticiens susceptibles d’avoir l’usage de ces dispositifs est impérative. Ce chapitre de taille les différents dispositifs susceptibles d’être utilisés en cas de situation d’intubation et/ou de ventilation difficile.
Le conseiller en économie sociale familiale (CESF) est un travailleur social qualifié dont le cœur de métier est fondé sur une expertise dans les domaines de la vie quotidienne : consommation, habitat, insertion sociale et professionnelle, alimentation- santé. Il intervient auprès des personnes en situation de précarité, ou ayant des difficultés financières, ou connaissant des problèmes d’accès au logement, de surendettement, de chômage. Son action s’inscrit aussi dans les problématiques de vieillissement de la population, de dépendance, du handicap, de protection de l’enfance… Son intervention privilégie une finalité éducative et vise la valorisation et/ou l’appropriation de compétences par les personnes, les familles, les groupes. Ces compétences vont permettre aux publics concernés d’accéder à leurs droits, de prévenir et/ou de gérer les difficultés de leur vie quotidienne. Sa spécificité de travailleur social le conduit à intervenir dans un cadre éthique et dans une dynamique de co construction avec les bénéficiaires des projets qui les concernent. Son intervention privilégie la participation active et permanente des usagers /habitants, l’expression de leurs besoins, l’émergence de leurs potentialités, afin qu’ils puissent progressivement accéder à leur autonomie et à la maîtrise de leur environnement domestique.
Il existe une grande diversité des étiologies responsables d’une atteinte du système nerveux central (traumatisme crânien, accidents vasculaires cérébraux, tumeurs cérébrales, malformations artérioveineuses, maladies dégénératives évolutives). Les séquelles qui en résultent conduisent à un tableau de handicap chronique qui affecte de manière durable la qualité de vie des personnes cérébrolésées et de leur entourage. Ces séquelles se définissent par plusieurs sphères de déficit, dont l’association est très fréquente mais à des degrés de sévérité différents.
On parle de déficience auditive grave lorsque le seuil d'audition est de minimum 70 dB. On distingue alors la déficience auditive sévère (seuil d'audition compris entre 71 et 90 dB) - les personnes qui en souffrent n'entendent que les sons à très forte intensité, perçoivent vaguement la parole criée... - et la déficience auditive profonde (seuil d'audition supérieur à 90 dB) dans laquelle il n'y a pratiquement pas de perception auditive et dans laquelle aucune parole n'est perçue.
On entend par déficiences intellectuelles la capacité sensiblement réduite de comprendre une information nouvelle ou complexe, et d’apprendre et d’appliquer de nouvelles compétences (trouble de l’intelligence).
Un déficient visuel est une personne dont l'acuité visuelle est faible voire inférieure à 1/20. La déficience peut se manifester par une vision floue, un champ rétréci ou entrecoupé, des difficultés de balayage du regard, une vision réduite en forte luminosité ou pénombre, une sensibilité aux variations brusques de lumière, une absence de relief, une absence de couleur…
L’annonce du handicap, par exemple le diagnostic de déficience intellectuelle (di), est une catastrophe familiale. La di est aussi, précocement, souffrance pour l’individu affecté, confronté à la nécessité de comprendre et à l’incapacité à le faire. Celle-ci est pourtant issue d’une mutation génétique au service de la vie, nous dit Thierry Frébourg (2016), codirecteur de l’Institut génétique, génomique et bio-informatique de l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (Aviesan). Ce chercheur nous rappelle que le pouvoir de mutation de notre génome s’est considérablement renforcé depuis l’avènement d’Homo sapiens, que chaque nouvelle génération est porteuse d’une centaine de mutations que ses parents n’avaient pas. Ces erreurs aléatoires de copie d’ADN sont souvent silencieuses, parfois bénéfiques, parfois à l’origine de maladies. Les nouvelles technologies génomiques, notamment le séquençage à haut débit, permettent maintenant de pratiquer des diagnostics pré conceptionnels. « Nommer le mal, c’est déjà le soulager un peu », dit Arnold Munnich (2015), chef du département de génétique médicale de Necker, qui souligne l’importance de ces nouvelles possibilités d’enquête génétique chez un enfant présentant un retard du développement. Dans la di, 450 gènes environ sont connus comme étant incriminés (Frébourg, 2016). L’enquête génétique actuelle, cependant, se limite souvent à la recherche d’un seul gène : celui de l’X-fragile. Le clinicien, s’il confirme l’avis du chercheur sur l’importance du diagnostic étiologique, comme Roland Broca (Broca, 2013), médecin de l’ime l’Envol (78), sait pourtant que l’enquête génétique ne suffit pas, loin de là.
Devenir enseignant, c'est exercer un métier passionnant et exigeant. Celui de participer à la construction de la société en transmettant son savoir et en valorisant les compétences des élèves. Être enseignant offre la possibilité de se renouveler chaque jour et d'être acteur d'un système éducatif en évolution. S'adapter au profil de chaque élève, pour lui permettre de développer son potentiel et lui transmettre les valeurs de citoyenneté ; faire évoluer ses cours grâce au numérique et en actualisant ses propres connaissances. Pour relever ces défis, l'enseignant n'est pas seul. Guidé par l'ambition de favoriser la réussite scolaire des élèves dont il a la responsabilité, l'enseignant doit mobiliser des compétences didactiques et pédagogiques dans l'enseignement d'une ou plusieurs disciplines mais également relationnelles. C'est aussi un métier qui permet de concilier vie professionnelle et vie personnelle.
Le handicap cognitif caractérise une situation de handicap liée aux dysfonctionnements des activités cognitives (intellectuelles et émotionnelles) de la personne. Les activités cognitives (ou mentales) sont issues de l’activité mentale et regroupent les capacités à agir, à apprendre et à s’adapter. On parle alors de la mémoire, du langage, de l’attention, de la construction d’un geste, du raisonnement, de la résolution de problème…. Le handicap cognitif est le retentissement fonctionnel des perturbations des activités mentales sur la vie sociale. Il est pathologique, qualifiable et mesurable. La plupart du temps, il se présente comme un handicap « invisible ». Il est susceptible d’évoluer positivement dans le temps par le réentraînement cognitif et les mises en situation (travail, bénévolat, participation à des activités de loisirs…).
Le handicap rare correspond à une configuration rare de déficiences ou de troubles associés, incluant fréquemment une déficience intellectuelle, et dont le taux de prévalence ne peut être supérieur à un cas pour 10 000 habitants. Sa prise en charge nécessite la mise en œuvre de protocoles particuliers qui ne sont pas la simple addition des techniques et moyens employés pour compenser chacune des déficiences considérées.
L'infirmier coordinateur intervient plus particulièrement dans les centres de soins, dans les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) ou dans des maisons de santé. Il développe le lien entre patients ou usagers, familles, équipes et intervenants extérieurs. Il garantit la qualité et la continuité des soins, dans le respect du projet de soin. En SSIAD, il est chargé d'organiser le retour au domicile du patient, dans les meilleures conditions possibles.
Le moniteur d'atelier en milieu de travail protégé accompagne des travailleurs adultes en situation de handicap, qu'il s'agisse d'un handicap physique, psychique, intellectuel, sensoriel et/ou d’exclusion sociale. La vulnérabilité de ces personnes nécessite d’exercer cette mission dans une démarche éthique, en adoptant une attitude basée sur l’écoute et en développant une posture d’accompagnement. Le moniteur d'atelier doit donc assurer la production de biens et de services comme support à l’accompagnement, au développement, à l’accès à l’autonomie, à l’épanouissement de la personne et/ou à son insertion en milieu ordinaire. Ses activités s’articulent au quotidien autour de trois grands axes, qui constituent les trois blocs de compétences attestées par la certification actuelle : accompagner les personnes accueillies dans l'atelier, dans une équipe pluriprofessionnelle ; gérer, développer les compétences individuelles et participer à leur évaluation ; animer, organiser et gérer la production ou les prestations de service d’une équipe dans la structure et/ou hors les murs.
Le moniteur-éducateur exerce sa fonction auprès d’enfants, d’adolescents ou d’adultes en difficulté, handicapés ou en situation de dépendance. À travers un accompagnement particulier, le moniteur-éducateur aide quotidiennement à instaurer, restaurer ou préserver l’adaptation sociale et l’autonomie de ces personnes. Il participe ainsi à l’action éducative, à l’animation et à l’organisation de la vie quotidienne en liaison avec les autres professionnels de l’éducation spécialisée.
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