Nous intervenons à toutes les étapes de l'accompagnement des personnes en perte d'autonomie. Que vous soyez en recherche d'une famille d'accueil ou professionnel du secteur.
On parle de déficience auditive lorsqu’une personne n’est pas capable d’entendre aussi bien qu’une personne ayant une audition normale, le seuil étant de 20 dB ou mieux dans les deux oreilles. La déficience auditive peut être légère, moyenne, sévère ou profonde. Elle peut toucher une oreille ou les deux et entraîner des difficultés pour suivre une conversation ou entendre les sons forts. Les personnes malentendantes sont atteintes d’une perte d’audition moyenne à sévère. Elles communiquent néanmoins généralement par la parole et peuvent bénéficier du recours à des aides auditives, à des implants cochléaires ou d’autres dispositifs d’aide à l’audition ainsi qu’au sous-titrage. Les personnes sourdes souffrent généralement d’une perte d’audition profonde, ce qui veut dire qu’elles n’entendent plus ou pratiquement plus. Elles communiquent généralement par la langue des signes.
De manière simplifiée, on parle de déficience motrice lors d’une atteinte de la mobilité des membres supérieurs et/ou inférieurs, quelle qu’en soit la cause. La marche et/ou la préhension et/ou la coordination peut être défaillantes. Des troubles d’élocution ou neuro-perceptifs peuvent se rajouter. Le handicap moteur est généralement visible : déambulation difficile ou disharmonieuse, problèmes d’équilibre, utilisation d’un fauteuil roulant manuel ou électrique, de cannes ou de toute autre aide à la locomotion, sauf dans certains cas comme les traumatisés crâniens sans séquelles apparentes. Les situations rencontrées sont donc diverses. Elles peuvent être de naissance ou les conséquences d’un traumatisme ou d’une maladie acquise au cours de la vie, stabilisées ou évolutives.
Les troubles du comportement sont définis comme des « difficultés psychologiques [qui] constituent un processus handicapant risquant de compromettre le potentiel de participation sociale et d’évoluer d’une fragilité vers une incapacité psychique. Elles sont compatibles avec un maintien des fonctions intellectuelles, mais instables, c’est-à-dire variables dans le temps ou selon les contextes ». Les conséquences à ces troubles se caractérisent par une perturbation de la faculté de penser et d’agir, de la perception de soi-même, et de la relation aux autres. On retrouve également une difficulté à vivre et organiser le quotidien, à concevoir et formuler des projets, ou à comprendre et respecter des limites ou des règles. Ces difficultés ont elles-mêmes des conséquences sur l’entourage et la vie sociale : incompréhension liée au caractère invisible des troubles, voire à leur déni, aspect imprévisible du comportement, représentation faussée donc stigmatisation, rejet de la personne vécue comme perturbatrice, culpabilisation fréquente de l’entourage familial, etc.
Les altérations de l’audition sont nombreuses : environ un cas de surdité congénitale pour 1 000 naissances et la même proportion de surdités acquises. Elles peuvent revêtir des aspects cliniques très divers et peuvent survenir à tout âge. Les difficultés ne sont pas les mêmes si la surdité survient avant, pendant ou après la période d’acquisition du langage. Dans la majorité des cas, la surdité est isolée. Elle peut cependant s’inscrire dans un cadre pathologique plus complexe et se combiner alors avec d’autres déficiences et/ou divers troubles. Chacun connaît le rôle que joue l’audition dans l’acquisition du langage et le développement de l’enfant. Plus l’atteinte de l’audition est précoce, plus elle fait courir un risque grave à l’enfant dans ces domaines et nécessite une intervention rapide. L’enfant apprend à compenser par ses autres canaux : il met en jeu des systèmes de traitement inhabituels et trouve spontanément des moyens propres pour communiquer. La survenue de toute autre déficience s’associant à la surdité lui rend cette tâche beaucoup plus difficile, ce qui est le cas dans environ 20 à 25 % des situations. Ces autres déficiences sont diverses, à la fois dans leur nature et dans leurs manifestations. En se combinant à la surdité, leurs effets se potentialisent et s’aggravent mutuellement. Chaque combinaison induit une problématique de handicap propre. Celle-ci est susceptible de varier en fonction de différents éléments qu’il est nécessaire de toujours prendre en considération :L’âge de survenue des différentes atteintes par rapport aux étapes du développement, en particulier des atteintes sensorielles et notamment de la surdité ; La chronologie dans l’apparition et l’installation de ces atteintes les unes par rapport aux autres Le degré de l’atteinte, en particulier le degré de la perte auditive L’évolutivité des déficiences et des troubles dans le temps Le caractère insidieux de certaines déficiences dans leur mode d’installation L’aspect parfois trompeur de certaines manifestations
Il est essentiel de chercher le plus tôt possible à décrypter tous les signaux émis par l’enfant. Il est parfois aussi très important d’identifier les situations (psychologiques et relationnelles) ainsi que les positions physiques qui favorisent la communication (particulièrement vrai dans le cas du polyhandicap). Fort de ces découvertes il faut entraîner le plus tôt possible, la personne handicapée, à s’approprier un mode de communication alternatif qui lui convient. La parole n’est pas le seul moyen de communiquer : La communication peut se faire par le regard, chez les plus démunis d’entre nous. Elle peut se faire aussi avec l’aide d’objets, de photos, de pictogrammes, de Gestes… Chaque aide à la communication peut être adaptée aux possibilités de la personne.
La notion de handicap psychique, défendue par l’Unafam, est inscrite dans la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant ». Le handicap mental résulte le plus souvent de pathologies identifiables (traumatisme, anomalie génétique, accident cérébral…). Il associe une limitation des capacités intellectuelles qui n’évoluent pas, une stabilité dans les manifestations des symptômes et une prise de médicaments très modérée. Le handicap psychique, conséquence de la maladie psychique, reste de cause inconnue. Les capacités intellectuelles sont préservées et peuvent évoluer de manière satisfaisante. C’est la possibilité de les mobiliser qui est déficiente. La symptomatologie est instable. La prise de médicaments est le plus souvent indispensable, associée à des techniques de soins visant la réadaptation en s’appuyant sur les capacités préservées.
Nous pouvons relever chez les patients cérébrolésés des troubles (directement liés à la lésion cérébrale) et des perturbations (répercussions d’un trouble quelconque) du schéma corporel et de l’image du corps. Les premiers sont généralement rapidement anticipés, notés et pris en charge. Il s’agit pour la plupart d’asomatognosie, Perte de la conscience d’une partie du corps., de trouble de la structuration et de l’orientation du schéma corporel, de l’héminégligence spatiale unilatérale, Négligence visuelle d’une moitié d’espace, droit ou gauche. La prise en compte des perturbations du schéma corporel n’est pas aussi rapide ni systématique. Pourtant il est important de considérer au-delà d’un symptôme ce que celui-ci peut engendrer en parallèle dans la structuration, la perception, le vécu du corps par la personne.
La déficience intellectuelle est caractérisée par une altération des capacités à raisonner au niveau logique et abstrait par rapport à la moyenne des individus. Cette altération témoigne d'un développement intellectuel incomplet pendant la période de développement (avant l'âge adulte). Les difficultés apparaissent à l'âge pédiatrique (nouveau-né, nourrisson, enfant ou l'adolescent) à un âge de très grande plasticité cérébrale. Elles impactent la vie quotidienne à l'âge adulte et limitent l'adaptation à l'environnement.
Une diversité de symptômes et d’évolution : Il n’y a pas une mais des épilepsies. Ensemble, elles constituent la troisième maladie neurologique la plus fréquente, derrière la migraine et les démences. Aux yeux du grand public, l’épilepsie est associée à des crises avec convulsions, absences, rigidité musculaire… Mais chaque syndrome épileptique peut se manifester par une grande variété de symptômes et être accompagné de troubles de l’humeur, de la cognition, du sommeil... Chacun est en outre associé à une évolution qui lui est propre. Les enjeux de la recherche : La complexité de ces maladies motive une forte dynamique de recherche, aussi bien expérimentale que clinique. Afin d’améliorer les options de traitement, qui restent insatisfaisantes pour près d’un tiers des malades, il est indispensable de trouver de nouvelles approches fondées sur la compréhension fine et exhaustive des mécanismes à l’origine de la maladie, puis de chaque crise.
Une déficience motrice est une atteinte (perte de substance ou altération d'une structure ou fonction, physiologique ou anatomique) de la motricité, c'est-à-dire de la capacité du corps ou d'une partie du corps à se mouvoir ou à se maintenir dans une position donnée de façon ordinaire, quels que soient le but et la fonction du mouvement produit ou du positionnement obtenu :déplacement (locomotion, transferts, etc. ) ; fonction posturale (se tenir debout, assis, etc. ) ; - action sur le monde extérieur (préhension, manipulation d'objet, etc. ) ; communication (parole, gestes et mimiques, écriture, etc. ) ; alimentation (mastication, déglutition, etc. ) ; perception du monde extérieur (mouvement des yeux, de la tête... ) ; mouvement réflexe (exemple : retrait de la main qui touche un objet brûlant) ; motricité automatique (sphincter, muscles de la paroi intestinale) ; etc. Les grandes typologies d'atteinte de la motricité La proximité des structures sensitives et motrices explique l'association fréquente des troubles moteurs et sensitifs, que ce soit par lésion cérébrale (exemple : accident vasculaire touchant les aires motrices et sensitives), médullaires (exemple : paraplégie traumatique touchant l'ensemble des cordons de la moelle), ou neurologique périphérique (exemple : section d'un nerf périphérique). Les différentes déficiences touchant les organes de la motricité entraînent, de façon plus ou moins sévère, de façon plus ou moins diffuse ou associée, des symptômes (signes cliniques) en rapport direct avec les structures touchées. L'association caractéristique de plusieurs symptômes réalise un syndrome. Un syndrome est souvent évocateur d'une atteinte précise, mais celle-ci peut relever de causes parfois très différentes (par exemple : un syndrome parkinsonien ne s'observe pas que dans la maladie de Parkinson). On peut évoquer de façon brève et schématique les plus répandus. Les lésions peuvent être encéphaliques, médullaires, atteinte des nerfs périphériques, lésions de la jonction neuromusculaire, musculaires, osseuses, déformations ostéoarticulaires, articulaires...