Nous intervenons à toutes les étapes de l'accompagnement des personnes en perte d'autonomie. Que vous soyez en recherche d'une famille d'accueil ou professionnel du secteur.
Il existe plusieurs types d’établissements. Chaque type correspond à des besoins différents de prise en charge selon l’autonomie de la personne. La prise en charge peut être de jour (externat), de jour et de nuit (internat) ou à titre temporaire.
Parfois, certaines personnes ne peuvent plus se nourrir par voie orale, comme dans le cas de troubles de la déglutition. La nutrition entérale peut alors permettre de les nourrir, grâce à une intervention : la gastrostomie. Celle-ci permet de faire communiquer l'estomac avec l'extérieur, via un orifice effectué au niveau de l'abdomen. Une sonde donnera alors la possibilité d'introduire directement l'alimentation dans l'estomac : c'est ce qui s'appelle la nutrition entérale. Des complications peuvent parfois survenir, mais elles demeurent rares. Cette procédure, appelée plus précisément gastrostomie percutanée endoscopique, s'est largement répandue mondialement, cette opération étant bien maîtrisée, fort sûre, et efficace chez les patients disposant d'un système gastrointestinal fonctionnel.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) identifie le handicap psychique à partir des déficiences psychiques (troubles du comportement, de l’humeur, de la conscience…). Le handicap psychique est la reconnaissance d’une limitation de la participation d’une personne à la vie sociale du fait de troubles psychiques graves qui perdurent et entraînent une gêne dans le quotidien. Les troubles psychiques sont des perturbations de la santé mentale. Ils sont la conséquence de diverses maladies mentales (affection qui perturbe le comportement de la personne) : les troubles graves de la personnalité (personnalité borderline, par exemple), certains troubles névrotiques graves comme les TOC (troubles obsessionnels compulsifs), les Troubles du Spectre Autistique (TSA) ou troubles du développement (TDE), les psychoses : altération de la perception du rapport à la réalité (schizophrénie par exemple), les troubles de l’humeur : maladies de l’affect (exemples : dépression ou troubles bipolaires) Le handicap psychique se distingue par un déficit relationnel, des difficultés de concentration, une grande variabilité dans la possibilité d’utilisation des capacités alors que la personne garde des facultés intellectuelles normales.
La loi de 2005 reconnait pour la première fois la notion de handicap cognitif. Au-delà de l’ampleur des troubles, il s’agit d’évaluer l’ampleur de leurs répercussions dans la vie quotidienne (la loi parle de limitation d’activités et de restrictions de participation). Toute personne doit avoir accès aux droits fondamentaux : santé, éducation, formation, travail, ressources, … Or à l’heure actuelle, principalement par manque de connaissance des troubles cognitifs, de nombreux obstacles contribuent à l’inégalité des droits et des chances pour les personnes présentant ces types de troubles qui se retrouvent alors exclues à différents niveaux. La notion de handicap cognitif désigne la situation de handicap qui touche les personnes souffrant de dysfonctionnements neuropsychologiques dont Coridys se préoccupe depuis sa création, défendant l’idée qu’une politique nationale doit prendre en compte l’ensemble de la population concernée.
Le handicap cognitif caractérise une situation de handicap liée aux dysfonctionnements des activités cognitives (intellectuelles et émotionnelles) de la personne. Les activités cognitives (ou mentales) sont issues de l’activité mentale et regroupent les capacités à agir, à apprendre et à s’adapter. On parle alors de la mémoire, du langage, de l’attention, de la construction d’un geste, du raisonnement, de la résolution de problème…. Le handicap cognitif est le retentissement fonctionnel des perturbations des activités mentales sur la vie sociale. Il est pathologique, qualifiable et mesurable. La plupart du temps, il se présente comme un handicap « invisible ». Il est susceptible d’évoluer positivement dans le temps par le réentraînement cognitif et les mises en situation (travail, bénévolat, participation à des activités de loisirs…)
L’internat est bien plus qu’une solution d’hébergement. Il s'agit d'assurer la réussite scolaire et éducative pour tous les élèves qui y sont accueillis. L’internat propose diverses activités périscolaires adaptées aux besoins des élèves et tenant compte des ressources locales. Le projet éducatif et pédagogique de l’internat est présenté lors d’une réunion de rentrée afin que la communauté éducative, les parents et les internes soient informés. Les élèves des quartiers prioritaires de la politique de la Ville et des territoires ruraux sont particulièrement concernés. Plus généralement, les élèves n'ayant pas de conditions optimales de réussite scolaire à domicile doivent pouvoir y être accueillis. Le programme d'investissements d'avenir contribue au développement de l'internat. L'Agence nationale de la rénovation urbaine (ANRU) et l'l’Agence nationale pour la cohésion des territoires (ANCT) en sont les opérateurs en accord avec le ministère chargé de l'éducation nationale. L’internat du XXIe siècle est un projet éducatif construit autour de thèmes porteurs pour l’avenir des élèves. Il en a été défini sept : les arts, le sport, le numérique, l’ouverture internationale, l’environnement, la biodiversité, les sciences. D’ici 2022, les moyens de transformer en profondeur les internats seront mis en œuvre pour mettre en place 240 projets d’internats et accueillir 13 000 élèves supplémentaires.
Le foyer éclaté s’adresse à des personnes ayant la capacité à vivre seul ou à deux, en ville ; il requiert une bonne autonomie pratique. L’équipe éducative apporte aux résidants une aide personnalisée et un soutien dans leur vie quotidienne, leurs démarches extérieures, …Deux moniteurs-éducateurs sont présents du lundi au vendredi : Ils consacrent, chaque jour, de 14h00 à 21h00, un temps d’accueil et d’écoute dans les bureaux du foyer éclaté ainsi que le samedi et le dimanche de 9h00 à 19h00. Ils rencontrent régulièrement les résidents dans leurs logements. Le foyer éclaté offre 25 places en appartements et maisons pouvant accueillir une ou deux personnes. Ces logements sont situés dans différents quartiers de Saint-Amand-Montrond : Appartements en immeubles collectifs, proches de l’ESAT, Maisons individuelles avec cour intérieure ou jardin. Les résidents meublent et équipent leur logement.
L'infirmier coordinateur intervient plus particulièrement dans les centres de soins, dans les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) ou dans des maisons de santé. Il développe le lien entre patients ou usagers, familles, équipes et intervenants extérieurs. Il garantit la qualité et la continuité des soins, dans le respect du projet de soin. En SSIAD, il est chargé d'organiser le retour au domicile du patient, dans les meilleures conditions possibles.
La prise en charge du diabète de type 1, et dans 20 % des cas du diabète de type 2, passe obligatoirement par un apport externe d’insuline. Le recours aux injections pluriquotidiennes d'insuline implique d’évaluer les doses de glucides dans l’alimentation, de surveiller régulièrement sa glycémie, et de la corriger après les repas ou un effort physique. Cela permet d’éviter les hyper et hypoglycémies. Cette contrainte s’allège au fil des innovations. « Les avancées de la technologie permettent d’envisager une prise en charge plus personnalisée de l’insulinothérapie », souligne l’endocrinologue Charles Thivolet.
L’instructeur en locomotion est un professionnel de santé qui travaille uniquement dans le domaine de la déficience visuelle. C’est le professionnel qui apprend à une personne déficiente visuelle à se déplacer en sécurité avec un maximum d’autonomie et d’aisance. Il est important de souligner que son travail s’adresse non seulement aux personnes aveugles, mais aussi à toutes celles dont les possibilités visuelles ne sont pas suffisantes pour leur permettre d’effectuer des déplacements en sécurité. S’appuyant sur des acquis en psychomotricité, le travail en charge en locomotion permet : Le développement des différents moyens de compensation : sens de l’observation, sens de l’orientation et de la représentation mentale, utilisation des repères, de la mémoire ainsi que du raisonnement et de la réflexion logique (développement de la vision fonctionnelle lorsque le potentiel visuel est suffisant) L’utilisation de moyens de compensation (canne de protection si nécessaire, audition…) et donc l’utilisation de techniques bien spécifiques de locomotion (afin de traverser, repérer, s’orienter, prendre un transport en commun…) compte tenu des limites rencontrées. Les moyens utilisés doivent assurer la protection de la personne au cours de ses déplacements, ainsi que son orientation au cours de ses trajets. En cas de cécité totale, la plupart du temps, le rééducateur en locomotion propose une canne blanche de détection. Cette canne doit être utilisée selon des techniques précises demandant un apprentissage rigoureux. En cas de malvoyance, l’apprentissage peut concerner l’utilisation de la canne blanche comme indiqué précédemment mais aussi d’autres techniques basées sur l’écoute, la concentration…
Un internat est une branche d'un établissement scolaire (école, collège, lycée, école d'enseignement supérieur...) qui offre la possibilité de loger et nourrir les élèves et les étudiants. À cette fin, un internat comprend généralement un dortoir ou des chambres, un réfectoire et des salles d'études, douche ou de divertissement. Il est à distinguer du pensionnat qui est un établissement indépendant. Les raisons de placer un élève en internat sont nombreuses : que ce soit pour effectuer sa scolarité dans des conditions de travail favorables, par nécessité de retrouver un cadre de vie et de travail stable, à cause de difficultés familiales ou sociales rendant souhaitable un éloignement momentané, ou tout simplement car l'établissement est trop éloigné du domicile et est mal desservi, ou encore pour que l'élève puisse suivre sa scolarité dans un établissement adapté (classes à horaires aménagés, sections sportives, etc. ). Beaucoup d'établissements du secondaire en milieu rural sont également des internats, notamment les établissements d'enseignement agricole.
Le niveau de résistance aux antibiotiques est très élevé en France et un programme actif est en place comportant deux actions indispensables et complémentaires : un bon usage des antibiotiques et la limitation de la transmission \"croisée\" des bactéries multirésistantes (BMR). L'objectif est de limiter la transmission des germes à toute autre personne (patients, soignants). D'isoler des malades porteurs de BMR avec un isolement de type septique comportant des mesures géographiques et des mesures techniques.
Le masseur - kinésithérapeute, ou kiné dans le langage courant, agit sur prescription médicale. Il réalise de façon manuelle ou instrumentale des actes destinés à prévenir, rétablir, suppléer l’altération des capacités fonctionnelles de ses patients. A partir du diagnostic d’un médecin et de l’examen des radiographies, puis de son examen clinique, il décide du traitement à mettre en pratique : massages, exercices et mouvements pratiqués par le patient sous son contrôle. Ce travail, réparti sur la durée du traitement, permet de corriger de mauvaises attitudes. L’objectif du kinésithérapeute est aussi de réduire voire de supprimer la douleur. S’il soigne les affections bénignes telles que les lombalgies, torticolis ou entorses, il traite aussi les traumatismes dus aux accidents ou les conséquences du vieillissement. Il palpe, masse, remodèle les muscles avec douceur ou intensément suivant les besoins. Il utilise crème et onguents, la chaleur, le froid ou l’électricité. Il donne aussi des conseils au patient afin qu’il puisse s’auto-rééduquer et éviter de rencontrer à nouveau les mêmes difficultés. Il intervient également dans le domaine sportif en cas de traumatisme musculaire, par exemple, (remise en forme, relaxation, massage) et en thalassothérapie (balnéothérapie, hydrothérapie…). Il peut travailler en libéral (formule choisie par la plus grande majorité des kinés diplômés), seul ou avec des associés dans un cabinet privé. Pour s'installer, mieux vaut éviter les régions déjà saturées comme l'Ile de France et le Sud et privilégier les zones plutôt rurales. Il peut aussi exercer dans des hôpitaux, centres de rééducation fonctionnelle ou établissements thermaux où il est associé à une équipe interprofessionnelle. Une bonne résistance physique est indispensable. Il travaille le plus souvent debout et produit des efforts physiques prolongés.
Les personnes handicapées accueillies en Wallonie viennent presque exclusivement des trois régions françaises les plus proches, les Hauts-de-France, l’Île-de-France et le Grand-Est.
Le manque de places dans les établissements médico-sociaux français et leur frilosité à prendre en charge des handicaps complexes, associés parfois à des troubles du comportement aigus, constituent les principales causes de départs en Belgique. Mais ce ne sont pas les seules.
L’accompagnement proposé en Wallonie est en effet jugé meilleur par un certain nombre d’aidants ou de familles, « car il privilégie l’aspect éducatif sur l’aspect sanitaire, avec un investissement important sur la relation, sur les activités et sur l’adaptation à la personne en travaillant sur ses capacités, sans l’enfermer dans ses déficits »2.
Soumis à un carcan administratif moins rigide, les établissements médico-sociaux belges offrent une plus grande souplesse et polyvalence, des qualités largement reconnues en France. Les établissements wallons sont appréciés pour leur capacité à prendre en charge des patients souffrant de déficiences multiples, à accueillir des publics hétérogènes, à être plus ouvert vers l’extérieur et à construire des approches individualisées, axées sur la « volonté de mettre la personne polyhandicapée au centre du projet quotidien en essayant de la rendre actrice de celui-ci »3. Avec l’expérience, les établissements belges ont acquis un vrai savoir-faire dans la prise en charge des handicaps les plus lourds, qui ne trouvent pas de place en France.
Pour résumer et schématiser l’approche belge, on peut dire que « c'est la structure qui s'adapte à la personne et non l'inverse »4.
Selon la définition de l'OMS, le « handicap » est un terme générique utilisé pour désigner les déficiences, les limitations de l’activité et les restrictions à la participation à la vie sociale. Le handicap n’est par conséquent pas simplement un problème de santé individuel. Il est associé à l’interaction entre des personnes présentant une affection médicale et la société dans laquelle elles vivent.
Cette notion est exprimée en France par l’expression de « personne en situation de handicap » qui met l’accent sur la situation de la personne, plutôt que sur ses déficiences physiques ou intellectuelles, et souligne l’importance d’agir sur les facteurs environnementaux et sociaux. Cette notion est reprise dans la loi de 2005 qui définit le handicap comme « toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant » (loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées).
L’administration française définit dix groupes de publics, déterminés en fonction du handicap, qui peuvent être accueillis dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS). Ils sont précisés dans le décret du 9 mai 2017 relatif à la nomenclature des établissements et services sociaux et médico-sociaux accompagnant des personnes handicapées ou malades chroniques.
Ils comprennent les personnes souffrant de déficiences intellectuelles, de troubles du spectre de l'autisme, d’un handicap psychique, de difficultés psychologiques avec troubles du comportement, d’un polyhandicap, d’une déficience motrice, d’une déficience auditive grave, d’une déficience visuelle grave ou d’un handicap cognitif spécifique et des personnes cérébro-lésées.
Administrativement, le polyhandicap est défini comme « une situation de vie d’une personne présentant un dysfonctionnement cérébral précoce ou survenu au cours du développement, ayant pour conséquence de graves perturbations à expressions multiples et évolutives de l’efficience motrice, perceptive, cognitive et de la construction des relations avec l’environnement physique et humain ». Pour le dire plus simplement, le polyhandicap est une situation sévère de handicap à expressions multiples entraînant une restriction extrême de l’autonomie.
D’un point de vue médical, on évalue la prévalence du polyhandicap en France à près de 1 naissance pour 1 000, soit environ 800 nouveaux cas d’enfants polyhandicapés par an. Dans 30 % à 40 % des cas, la cause du polyhandicap n’est pas connue. Parmi les causes identifiées, elles sont en majorité d’origine prénatale.
La forte dépendance de la personne polyhandicapée nécessite l’assistance constante d’une tierce personne pour tous les actes de la vie quotidienne. Dans le cadre de la stratégie d’évolution de l’offre médico-sociale 2017-2021, mis en place par le gouvernement français, un volet est spécifiquement dédié au polyhandicap.
La notion de troubles du spectre de l'autisme (TSA) remplace depuis quelque temps celle de troubles envahissants du développement (TED). Les TSA font partie des troubles neuro-développementaux et couvrent un éventail de symptômes, variables d’une personne à l’autre et évolutifs au, qui touchent principalement les domaines de la communication, des interactions sociales, du comportement et des intérêts.
Les TSA sont considérés comme des troubles précoces, dont les signes apparaissent dans les trois premières années de la vie.
On évalue la prévalence des TSA en France à environ 1% des naissances. Au total, sur cette base, on estime que 100 000 jeunes de moins de 20 ans et près de 600 000 adultes sont touchés.
Le gouvernement français a lancé la stratégie pour l’autisme 2018-2022, qui vise notamment à garantir la scolarisation effective des enfants, favoriser l’inclusion des adultes et soutenir les familles.
On parle de locaux adaptés pour les personnes mal voyantes lorsque ceux-ci intègrent des éléments de repérage, de localisation et d'orientation. Ainsi, dans ces locaux, l'interprétation de l'environnement, les dangers et types d'usages doivent être discernables au moyen de contrastes tactiles (matériaux, déclivités) ou visuels (couleurs, éclairages). Les personnes en situation d'handicap visuel interpréteront ces données pour « aller et venir » librement, en fonction de leurs centres d'intérêt, de leur mesure du risque et de leur degré d'autonomie.
La désorientation temporo-spatiale (DTS) correspond à l’incapacité de se situer dans le temps et dans l’espace. La désorientation temporelle est marquée par des oublis de date, une insignifiance de l’heure et une impossibilité à énoncer une histoire dans l’ordre chronologique. Dans la désorientation spatiale, le malade se perd dans un lieu qu’il ne reconnaît pas et n’arrive pas à retrouver son chemin. Elle s’illustre initialement dans les lieux extérieurs familiers, puis dans les grands espaces intérieurs et apparaît enfin dans les petits espaces intérieurs. Le malade peut ainsi se perdre dans son appartement et par exemple ne plus arriver à trouver les toilettes.
La maladie d’Alzheimer n’est pas une maladie mentale mais une maladie neurologique, c’est-à-dire du système nerveux, qui entraîne une perte de communication entre les cellules nerveuses et la mort de ces cellules.
Le système repose sur six points dont les combinaisons débouchent sur la réalisation de 63 signes permettant de réaliser l’ensemble des lettres de l’alphabet, de couvrir tous les accents, de produire les signes mathématiques et scientifiques et d’établir une musicographie complète permettant aux artistes aveugles une pratique remarquable de la musique. Les alphabets du monde entier recourent aujourd’hui au système braille.
L'interprète en langue des signes traduit des échanges entre des personnes sourdes qui pratiquent la langue des signes et des personnes entendantes qui parlent en français. Son rôle est de transposer à la fois les propos mais aussi et surtout le sens et le contexte. A la différence des interprètes de langues vocales, l'interprète en langue des signes est à la fois un interprète de liaison (entre un sourd et un entendant) et un interprète de conférence. Ils intervient non seulement dans des congrès et des colloques mais il peut aussi traduire des réunions en entreprises, des entretiens de recrutements, des rendez-vous chez le médecin, chez le notaire, chez le banquier, des rendez-vous sociaux, administratifs ou judiciaires Depuis quelques années, il s'est ouvert également à la visio-interprétation : l'interprète derrière une webcam traduit à distance des appels téléphoniques entre une personne sourde (qui dispose également d'une webcam) et un interlocuteur entendant. L'interprétariat en LSF nécessite une grande capacité d'adaptation et une certaine mobilité car l'interprète en LSF change d'endroit, d'horaires et de domaine tout le temps. Avant son intervention, il doit se documenter sur le sujet et le contexte pour pouvoir faire la meilleure interprétation possible. Equilibre et capacité de recul sont aussi des qualités à avoir car l'interprète peut être confronté à des situations conflictuelles, à l'annonce de mauvaises nouvelles.... La LSF est reconnue comme une langue à part entière depuis la loi du 11 février 2005. Il existe aujourd'hui environ 500 interprètes LSF en activité alors que pour répondre aux besoins il en faudrait environ 6 fois plus. L'interprète peut être salarié d'une entreprise, d'une institution (établissement scolaire) d'une agence d'interprétariat, d'une association, d'une organisation internationale ou fonctionnaire européen ou international. Il peut également exercer comme indépendant et être rémunéré à la mission. Dans ce cas, charge à lui de soigner son réseau et sa réputation, de démarcher pour trouver des clients.
Le LPC est un complément à la langue orale et à la lecture labiale. Ce n’est pas une langue en soi. En pratiquant le Langage parlé complété, on associe à chaque phonème prononcé (son) un geste de complément, effectué par la main autour du visage. À chaque son, ce geste associe une des 5 positions de la main, à l’une des 8 clefs effectuée avec les doigts. C’est la combinaison de ces clés et positions de la main qui permet au sourd de visualiser l’entier du langage oral. Ce système permet d’éliminer toutes les ambiguïtés dues aux sosies labiaux. En lecture labiale, les sons « pa », « ba » et « ma » sont perçus de la même façon. A ces trois sosies correspondent trois codes différents du Langage parlé complété, permettant ainsi de les différencier clairement. Tout comme il y a des sons qui ne se voient pas sur les lèvres : « k » et « r ». Le LPC leur donne des clés distinctes qui permettent de voir ces sons invisibles. Pris isolément, les codes du Langage parlé complété n’ont que peu de signification en soi. C’est leur association avec la lecture labiale qui permet la compréhension totale du langage oral (la lecture labiale seule ne donne qu’environ 35% du message oral, le reste doit être deviné par la personne sourde ou malentendante). Le LPC facilite également l’apprentissage des langues étrangères aux personnes sourdes ou malentendantes par la visualisation des sons à prononcer.
Ces meubles adaptés pour une chambre médicalisée doivent apporter des solutions pratiques qui vont permettre de limiter les contraintes liées au handicap, sécuriser le domicile et faciliter la vie au quotidien. Ils doivent également contribuer à ce que l'aidant ou l'infirmière interviennent dans un cadre le plus adapté possible aux soins. Au sein de notre large gamme de mobilier adapté aux chambres médicalisées vous trouverez des meubles qui conviennent pour le salon, la salle de bains et la chambre qui est à la fois un lieu de repos mais aussi souvent de soins pour les personnes dépendantes. Lits et matelas médicaux, tables, tablettes et plateaux de lit, paravents de douche, fauteuils et coussins releveurs, chariots et armoires permettront d'aménager différentes pièces selon vos besoins. Certains de ces meubles peuvent faire l'objet d'un remboursement par l'Assurance Maladie.
Face aux problèmes de santé (maladie, blessure, choc psychologique…), le médecin doit faire un diagnostic sur la base d’éléments multiples comme l’interrogatoire clinique durant lequel le patient décrit ce qu’il ressent, l’auscultation sous forme d’examen, palpation, prise de tension et autres explorations fonctionnelles. Des examens complémentaires comme des radiographies ou des analyses peuvent être nécessaires. Au vu des résultats un traitement peut être prescrit et des soins prodigués. C’est aussi un professionnel qui propose des thérapeutiques s’appuyant sur les conclusions actualisées de la communauté médicale scientifique. En libéral, quotidiennement, il peut recevoir de nombreux patients ce qui implique une grande amplitude horaire. Dans la plupart des cas le praticien partage sa journée ou sa semaine en visites à domicile et en réception à son cabinet. Le médecin peut faire aussi des vacations auprès de services sociaux ou à l’hôpital. Salarié ou libéral, des gardes de nuit ou de week-end peuvent lui être imposées. Dans tous les cas, les médecins, qu'ils soient généralistes ou spécialistes (cardiologue, radiologue, ophtalmologiste, pédiatre...), doivent être inscrits auprès du Conseil national de l'ordre des médecins pour pouvoir exercer. Le médecin peut travailler au sein de nombreux secteurs d'activité : industrie pharmaceutique, médecine humanitaire, médecine scolaire, laboratoire, santé publique, médecine du travail. Le médecin militaire exerce dans le cadre des armées, en France ou lors d'opérations extérieures. Il peut être médecin d'unité et suivre cette dernière sur le terrain ou médecin hospitalier dans l'un des hôpitaux des armées. Le médecin scolaire exerce dans les écoles primaires, les collèges et les lycées. Ses missions sont multiples puisqu'il est à la fois clinicien, expert médical et en santé publique, éducateur et formateur.
La médecine physique et de réadaptation (MPR) est la spécialité qui a pour rôle de coordonner et d’assurer la mise en application de toutes les mesures visant à prévenir ou réduire au minimum inévitable les conséquences fonctionnelles physiques, psychologiques, sociales et économiques des déficiences et des incapacités.
Le psychiatre est un médecin spécialiste qui diagnostique et traite les troubles psychiques, désordres émotionnels et maladies mentales. Psychologues et psychiatre sont les deux seuls titres reconnus par un diplôme d’Etat. Ce sont des professionnels habilités à prendre en charge les personnes en souffrance psychologique. Choisir de consulter l’un ou l’autre est un choix personnel. Mais quand les difficultés se font sévères, il est préférable de consulter un médecin dans un premier temps qui pourra éventuellement vous aiguiller vers un psychiatre ou un psychologue. Une des limites de prise en charge psychologique, c’est le recours à la prescription car les psychologues, contrairement aux psychiatres, ne peuvent pas prescrire de médicaments. Vous pourrez donc être amené à combiner une prescription de médicaments par votre médecin, avec un suivi chez un psychologue ou un psychiatre. Sachez reconnaître les situations qui doivent vous amener à demander de l’aide. Rappelez-vous que la psychiatrie n’est pas “une spécialité pour les fous” mais qu’elle concerne beaucoup de patients. Il est souvent très aidant de faire appel à une personne extérieure, même temporairement, pour débloquer une situation qui vous paralyse et éviter qu’une dépression ne s’installe.
Le neurologue effectue des diagnostics et traite diverses maladies et dysfonctionnements qui affectent le système nerveux central et périphérique. La neurologie est la spécialité médicale qui assure la prise en charge des maladies du système nerveux, du cerveau ou encore de la moelle épinière telles que l’épilepsie, les troubles de la mémoire, du sommeil ou encore la migraine. Le neurologue peut exercer en profession libérale ou être rattaché à un hôpital. Il traite notamment des maladies cérébrales comme : la maladie de Parkinson, l’épilepsie, troubles neurologiques maladie de Charcot sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer, la migraine chronique ou de troubles causés par un accident vasculaire cérébral (AVC). Par ailleurs, le neurologue est appelé chez les patients de tous les âges : de la naissance (convulsions du nouveau-né, etc.) à la vieillesse (troubles de la mémoire, troubles de la marche, etc.), en passant par les enfants d’âge scolaire (problèmes de développement ou d’apprentissage, etc.), les jeunes (migraine, épilepsie, etc.) et pour le patient à l’âge adulte. En conséquence, ce spécialiste détermine la nature de la maladie du système nerveux par le biais d’examens, d’analyses de laboratoire et de différents tests spécialisés (scanner cérébrale, l’EEG, IRM, la ponction lombaire, etc.). Il prescrit le traitement requis (médication, chirurgie, programme de réhabilitation, changements environnementaux, etc.) et assure le suivi des patients afin d’évaluer le processus de guérison et d’adaptation de leur traitement en conséquence. Enfin, il intervient également à la réhabilitation physique, psychologique et sociale. Le rôle d’un neurologue est purement médical, il ne pratique pas de chirurgie.
Un neuropsychiatre s’intéresse à la fois aux troubles liés aux maladies psychiatriques et à ceux liés aux maladies neurologiques. Pourtant, il n’est ni psychiatre, ni neurologue. Ce médecin étudie les maladies qui ont des symptômes et des causes à la fois neurologiques et psychiatriques. Parmi ces maladies, on trouve par exemple : la maladie d’Alzheimer, qui associe des troubles de la mémoire, de la compréhension, du comportement, de l’anxiété, des délires et des hallucinations ; la maladie de Parkinson, qui, en plus des tremblements, présente des troubles du comportement, une dépression et des troubles cognitifs ; l’épilepsie, qui s’accompagne parfois de troubles du comportement, de la cognition et de troubles psychiatriques divers comme des troubles de l’humeur ; les tumeurs du cerveau qui, en fonction de la partie du cerveau touchée, peuvent entraîner des troubles psychiatriques comme des hallucinations, des délires, des troubles du comportement (désinhibition en cas d’atteinte frontale par exemple) ou de l’humeur, voire même des addictions ; les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et les traumatismes crâniens, dont les troubles psychiatriques associés dépendent de la zone du cerveau atteinte ; la dépression ou la schizophrénie, qui s’expriment parfois par des symptômes physiques neurologiques (tremblements, rigidité) et des troubles cognitifs. La neuropsychiatrie fait appel à des compétences en neurologie, en neurologie comportementale (une sous-spécialité de la neurologie qui s’intéresse aux troubles cognitifs) et en psychiatrie. Elle étudie les maladies neurologiques d’un point de vue cognitif et comportemental, c’est-à-dire à travers les symptômes psychologiques et psychiatriques.
L’expertise du neuropsychologue concerne les relations normales entre le cerveau et les comportements, ainsi que les changements qui surviennent lorsqu’un problème médical ou psychiatrique affecte le fonctionnement du cerveau. Le travail du neuropsychologue est principalement axé sur l’évaluation des troubles neuropsychologiques notamment à l’aide de tests psychométriques.
Elaborer un bilan fonctionnel et situationnel auprès de personnes présentant un handicap, des troubles des fonctions, une déficience. Concevoir, réaliser et délivrer des orthèses et des prothèses externes sur mesure et sur moulage. Conseiller, adapter et délivrer des appareillages orthopédiques de série, des prothèses externes non orthopédiques, des aides techniques et des assistances technologiques.
Retard du langage, défauts de prononciation (dyslexie, dysphasie, bégaiement, zozotement), mais aussi difficultés d’écriture ou de calcul sont autant de situations qui intéressent l’orthophoniste. Au-delà des troubles du langage écrit et oral, l'orthophoniste rééduque aussi les troubles neurologiques (exemple : maladie d'Alzheimer), les troubles du spectre autistique, les personnes atteintes de surdité, de maladies génétiques ou neurodégénératives. L'orthophoniste prévient, évalue et traite les déficiences et les troubles de la communication orale et écrite, ainsi que les troubles qui y sont associés. Pour cela, il fait appel au jeu ou à des exercices adaptés à chaque patient. Il procède aussi à des actes de dépistage et à des bilans, en intégrant toujours à son travail la dimension psychologique, sociale, économique et culturelle de ses patients. La grande majorité des patients sont des enfants en âge scolaire présentant des troubles du langage oral et/ou écrit, ou encore atteints de surdité plus ou moins prononcée. Cependant, les adultes peuvent aussi être amenés à consulter un orthophoniste, notamment en cas de traumatisme accidentel (AVC) ou après une intervention chirurgicale. Les orthophonistes travaillent avec d’autres professionnels du secteur médical et paramédical (masseurs-kinésithérapeutes, orthoptistes, infirmiers, éducateur spécialisé, ergothérapeute…) que ce soit en libéral ou au sein de structures variées (PMI, crèches, haltes-garderies, services hospitaliers, centre médico-psychologiques…). Huit orthophonistes sur dix travaillent exclusivement à titre libéral. Dans ce cas, les horaires sont le plus souvent lourds et forcément adaptés aux disponibilités des patients. Les autres exercent en tant que salariés (dans le public ou le privé) ou en statut mixte. Ce métier exige un excellent sens des relations humaines, un bon équilibre personnel et des qualités de patience et d'écoute. Pour être toujours au fait, l'orthophoniste doit par ailleurs se former tout au long de la vie, suivre les nouvelles études et mettre à jour ses connaissances scientifiques.
L'orthoptiste intervient à la demande d'un médecin spécialiste (l'ophtalmologiste) pour mesurer, par exemple, le champ visuel ou dépister des strabismes. Si le patient en a besoin, il lui fait faire des exercices de rééducation. Diagnostiqués à temps, de nombreux troubles visuels (fatigue oculaire, strabisme) peuvent être corrigés. C'est pourquoi les enfants constituent les plus nombreux patients dans les salles d'attente. Les adultes, eux, sont pris en charge à la suite d'accident ou de maladie responsable de la perte partielle de la vue. Et, de plus en plus fréquemment, pour des problèmes de fatigue oculaire liée au travail sur écran d'ordinateur. L'orthoptiste mesure l'acuité visuelle et la capacité d'accommodation, et observe la mobilité des globes oculaires. Il s'agit ensuite de rééduquer la vision, par une gymnastique destinée à renforcer la musculature de l'œil. Voilà un métier qui a de l'avenir ! Aujourd'hui, les écrans de télévision et les consoles de jeux vidéo mettent nos yeux à rude épreuve. Comme les postes salariés en centre hospitalier, de rééducation ou en dispensaire sont rares, 75 % des orthoptistes exercent en libéral. Certains font des vacations à l'hôpital en plus. L'installation à son compte demande une mise de fonds très importante qu'il n'est pas facile de rentabiliser.
L’oxygénothérapie vise à corriger l’hypoxémie artérielle. Elle est administrée sur prescription médicale, par masque ou lunettes connectés à une prise murale ou à une bouteille d’O2. La fiche concernant le débit doit être positionnée sur la bouteille lors des déplacements ; si le service ne dispose pas de cette fiche le calcul de l’autonomie en O2 de la bouteille peut se faire selon la règle citée en page 6. La manipulation de l’oxygène peut être dangereuse ; l’oxygène est un comburant qui risque de s’enflammer Attention aux patients fumeurs (ou proximité du feu) Tout contact de l’O2 avec un corps gras doit être prohibé : vaseline, crèmes grasses sur le visage : risque de s’enflammer
L’oxygénothérapie désigne un traitement médical visant à apporter de l’oxygène à l’organisme par voie respiratoire. Rappelons que l’oxygène est un élément essentiel à la vie. Il est transporté dans le sang par l’hémoglobine, depuis l’appareil respiratoire vers le reste de l’organisme. Les cellules ainsi livrées en oxygène peuvent l’utiliser pour produire de l’énergie, essentielle à leur fonctionnement. L’oxygénothérapie peut se dérouler en milieu hospitalier (le plus souvent) ou bien à domicile, en cas de problème chronique (insuffisance respiratoire chronique). L’oxygène peut être fournir par sonde nasale, via un masque ou encore en plaçant le patient dans un caisson prévu à cet effet.
Bassins utilisés dans le secteur du paramédical, ils répondent à une qualité d’eau irréprochable, permettant l’accueil public. Le bassin médicalisé est souvent équipé de buses de massage, cols de cygne permettant de pratiquer du soin thérapeutique. Le bassin peut servir à la fois de bassin médicalisé mais aussi de piscine d’Aqua fitness, dans le but d’effectuer des cours collectifs d’aquagym ou d’aqua bike par exemple, ce qui permet d’augmenter la rentabilité du bassin. De nombreuses solutions d’accès au bassin, en fonction des pathologies des patients sont proposées.
Il est fréquent que les Lieux de vie et d’accueil (lva) soient considérés et décrits, par les personnes accueillies et leurs parents, mais aussi par des professionnels du secteur social et médico-social, comme « des sortes de familles d’accueil ». Il arrive toujours que l’on nous demande, sur un ton hésitant, si les personnes qui y travaillent sont « bien des assistantes maternelles ». La petite dimension de ces structures d’accueil, autant en termes de ressources humaines que matérielles, ainsi que d’autres aspects que nous allons observer ont pu entretenir cette confusion. Mais nous allons tenter de montrer que, derrière les ressemblances, on trouve des dissemblances importantes, parfois essentielles. Essayer de réaliser un travail de comparaison de ces deux modes d’accueil et d’accompagnement que proposent les familles d’accueil et les lieux de vie et d’accueil se heurte d’abord à l’importante variété des réalités qui existent derrière ces désignations. Sous l’appellation de « familles d’accueil » sont déjà regroupées de nombreuses situations. L’assistant familial peut être un agent non titulaire d’un conseil général, être employé au sein de services de placements familiaux d’établissements associatifs, au sein des services d’accueil familial spécialisé XXIV du Code de la Sécurité sociale, décret n° 89-798… ou des services d’accueil familial thérapeutique en service de psychiatrie infanto-juvénile Arrêté du 1er octobre 1990. En outre, les mesures et décisions de placement familial ont des origines et des justifications multiples. Ces variations induisent une forte diversité des pratiques d’accueil en famille. Les lieux de vie et d’accueil présentent une hétérogénéité plus marquante encore. Constatons que les autorités qui leur confient l’accompagnement des personnes sont les mêmes que celles qui concernent les services d’accueil familial. Les décisions et mesures d’orientation vers un lva sont également très variées. Ce qui ajoute à la diversité des lva tient à d’autres aspects que nous approfondirons : les projets éducatifs spécifiques à chaque lva, la possibilité d’une hétérogénéité des problématiques, le nombre de personnes accueillies, la diversité des statuts juridiques des lva et la variabilité des modes de fonctionnement interne. Ainsi, comparer deux réalités si mouvantes est périlleux. Une voie consiste à se remémorer l’origine de ces modes d’accueil, et à en observer l’évolution, afin de comprendre ce qui fait aujourd’hui leurs spécificités respectives.
Le système hospitalier français se caractérise par la coexistence d’établissements de soins à caractère public et à caractère privé. Le secteur public hospitalier sanitaire et social regroupe les établissements publics relevant des domaines sanitaire, social et médico-social (hôpitaux, centres hospitaliers spécialisés, maisons de retraite, maisons d’accueil spécialisé…). Sont regroupés sous l’appellation “hôpital public” les centres hospitaliers régionaux, les centres hospitaliers et les hôpitaux locaux, incluant ou non des maisons de retraite. Les établissements publics de santé sont des personnes morales de droit public. Ils assurent une mission de service public et sont soumis au contrôle de l’État. Le plus souvent rattachés à une commune, ils jouissent d’une certaine autonomie de gestion. Il existe différents types d’hôpitaux : les centres hospitaliers régionaux universitaires (CHRU) : ce sont des établissements de recours présents dans les grandes métropoles régionales ; les centres hospitaliers (CH) : leur mission est d’assurer toute la gamme des soins aigus en médecine, chirurgie et obstétrique ainsi que les soins de suite et de longue durée. Certains d’entre eux ont une vocation régionale et/ou universitaire ; les centres hospitaliers spécialisés en psychiatrie assurent la prise en charge des patients en matière de santé mentale ; les hôpitaux d’instruction des armées (HIA) sont placés sous l’autorité du chef d’état-major des armées, et considérés comme des CHU par le ministère de la Santé
Le podo-orthésiste est un spécialiste de l'appareillage du pied. Il facilite la marche au quotidien grâce à des chaussures, des semelles et des prothèses orthopédiques sur mesure. Pour chaque patient, le podo-orthésiste conçoit et réalise l'appareillage qui lui permettra de marcher le plus normalement possible. Dans un premier temps, il reçoit le patient pour un examen détaillé. Il évalue l'état de ses articulations et de ses muscles. Il mesure son pied et en établit une empreinte pour la réalisation du moulage. Il s'informe également du mode de vie et des attentes de son client, un appareil adapté étant à la fois fonctionnel et esthétique. Enfin, il procède à la fabrication de l'appareillage. Le podo-orthésiste travaille sur prescription médicale. Sensible aux relations humaines, il possède un certain sens de l'observation et de l'écoute. Ces qualités sont indispensables pour travailler auprès de personnes handicapées ou en souffrance physique et morale. Le CAP débouche sur un poste d'ouvrier spécialisé dans la réalisation de l'appareillage. Le bac pro permet d'occuper un poste de chef d'atelier. Et le BTS, un poste de technicien supérieur chargé de concevoir, réaliser et adapter l'appareillage sur les personnes handicapées.
Le polyhandicap (terme apparu vers les années 1970) se définit comme un "handicap grave à expressions multiples associant toujours une déficience motrice et une déficience intellectuelle sévère ou profonde, entraînant une restriction extrême de l'autonomie et des possibilités de perception, d'expression et de relation". Souvent les personnes polyhandicapées souffrent aussi d'insuffisance respiratoire chronique, de troubles nutritionnels, de troubles de l'élimination et de fragilité cutanée. Les personnes polyhandicapées ne peuvent rien faire par elles-mêmes et ont besoin de l'assistance constante d'une tierce personne pour tous les actes de la vie quotidienne. Elles ne marchent pas, ne parlent pas et donc communiquent peu. Elles sont sujettes à des crises d'épilepsie (dans la moitié des cas). Parfois, elles ne peuvent pas avaler les aliments et doivent être alimentées par sonde gastrique. Cependant, les personnes polyhandicapées comprennent sûrement beaucoup plus de choses qu'elles ne peuvent en dire et il n'est pas toujours facile de saisir ce qu'elles voudraient exprimer. On estime à 880 nouveau cas d'enfants polyhandicapés par an et on évalue à 19 600 le nombre d'enfants de moins de 20 ans.
Les prestations sont délivrées au domicile de la personne ainsi que dans tous les lieux où s'exercent ses activités sociales, de formation, y compris scolaire et universitaire, et ses activités professionnelles, en milieu ordinaire ou protégé, ainsi que, le cas échéant, dans les locaux du service. (CASF – Article D312-170). Ces services peuvent être autonomes ou rattachés à l'un des établissements ou services sociaux ou médico-sociaux reconnus par la loi. Tout service doit disposer de locaux identifiés permettant d'assurer son fonctionnement, d'organiser les prestations et de favoriser la coordination des personnels. Ces locaux peuvent être organisés sous forme de plusieurs antennes (CASF - Article L. 312-171). Lorsque le service intervient sur un lieu de formation ou de travail, une convention, signée par la personne en situation de handicap, est passée pour la durée de l'intervention avec la personne physique ou morale de droit public ou privé responsable de l'établissement accueillant la personne ou employant celle-ci. Ce document précise les conditions d'intervention, la qualité des intervenants, ainsi que les conditions de la circulation de l'information relative à l'usager (CASF - Article L. 312-175).
La spasticité est une complication secondaire courante d’affections telles que le traumatisme de la moelle épinière, la sclérose en plaques, l’AVC, la paralysie cérébrale et autres déficiences physiques neuromusculaires ; elle aurait des effets négatifs sur la santé et la qualité de vie. Certains facteurs, tels que la définition variable, les mécanismes non élucidés et la prévalence relativement faible, contribuent à la nature intimidante du traitement de la spasticité. En outre, son tableau clinique et ses effets variables sur la qualité de vie, ainsi que la gamme de traitements étayés par divers niveaux de données probantes, compliquent le traitement en première ligne et dans d’autres contextes cliniques. Les médecins de famille jouent un rôle de premier plan pour reconnaître la spasticité et s’informer de ses variations, de ses déclencheurs et de ses effets sur les capacités fonctionnelles. Il importe d’éliminer les causes réversibles. Les médecins de famille peuvent appliquer de nombreuses stratégies de prise en charge.
C’est un fluide médical produit par un dispositif médical (centrale de vide /pompe à vide). La couleur normative des prises de vide et du réseau est le jaune. Comment est-il produit ? Le vide médical est produit sur site à partir d’une centrale constituée de : • 3 pompes au minimum fonctionnant en cascade. Ces pompes doivent être raccordées à une alimentation électrique d’urgence. • D’un ou plusieurs réservoirs tampon qui permettent une réponse instantanée de l’aspiration. • Une centrale de filtration constituée notamment de pots piège et de filtres anti bactérien. • Une centrale de régulation. NB : La puissance de l’aspiration dépend de la superficie du ou des bâtiments alimentés et aussi des spécificités de soins prodigués. Comment est-il distribué ? • Le vide médical est distribué dans l’hôpital par l’intermédiaire d’un réseau permettant de fournir un débit à une pression négative. (Communément appelé aspiration) • Dans les services de soins, des régulateurs de vide sont connectés aux prises. Différentes puissances sont utilisées en fonction des services et des patients. • Chaque service de soins doit être isolé par une vanne équipée d’un vacuomètre de contrôle de la dépression. • A chaque prise, un tuyau souple est raccordé directement et un bocal équipé d’un anti-retour est branché. A la sortie de ce bocal, un autre tuyau équipé d’une canule stop vide porte sonde est raccordé. Quelles sont les utilisations du vide ? • Au bloc opératoire : Vide chirurgical : lors du drainage chirurgical des épanchements pleuraux ou péricardiques par exemple. • Vide médical : les médecins utilisent aussi le vide pour désencombrer les voies aériennes, gastriques, etc… de leurs patients au besoin. Comment utiliser le vide médical en toute sécurité ? Le réseau de vide doit être protégé d'une contamination par un dispositif médical susceptible de piéger les matières aspirées, situé entre le patient et la prise murale de vide et éviter notamment les pertes de charges sur le réseau. Il faut vérifier très régulièrement que les pots piègent et les filtres à proximité des groupes, ne soient pas colmatés. Une maintenance régulière de la centrale de vide et des dispositifs associés doit être effectuée par du personnel qualifié.
Si le concept de citoyenneté exprime un idéal, une destination collective, celui d’autonomie désigne le chemin et les étapes à parcourir. L’autonomie peut concerner tout simplement le pouvoir matériel d’agir – les défis les plus complexes peuvent se nicher derrière les gestes courants de la vie quotidienne. Aides humaines, aides à la communication, rééducations, équipements et aides techniques, appel aux nouvelles technologies, aménagement des postes et des environnements, soutien des aidants constituent autant de registres de compensation à envisager. Au-delà des aspects matériels la question de l’autonomie se pose également en termes psychologiques ou cognitifs. Prendre le bus, aller au cinéma, faire les courses et la cuisine, voir des amis, tenir une discussion, dépasser sa peur de prendre un ascenseur, ou encore créer une entreprise, s’exprimer en public. Autant de démarches qui, pour beaucoup de personnes en situation de handicap, nécessitent des aides, des accompagnements spécifiques, des apprentissages différents, adaptés ou plus longs que pour d’autres. Pour les intervenants et les aidants, la posture d’accompagnement à l’autonomie est bien spécifique. Il ne s’agit pas de prendre en charge ce que les personnes ne peuvent pas faire, de « faire à la place de » ; il s’agit également de les aider à repousser les frontières, à développer leurs capacités, à se prendre en charge elles-mêmes dans la mesure de leurs possibilités. La diversité des situations individuelles, pour les personnes handicapées comme pour les autres, est infinie ; accompagner ne peut se concevoir dans un cadre où l’intervention serait entièrement normée, prédéfinie suivant des désignations administratives. Accompagner implique un effort de compréhension, d’adaptation, d’ajustement aux besoins et aux possibilités de chacun. Cela fait appel à l‘imagination, à la créativité, à la cocréation avec la personne accompagnée pour mettre en place des stratégies de compensation. Cela exige probablement aussi, pour les acteurs impliqués, de nouvelles formes d’organisation. Les expérimentations de la fonction « d’assistant au projet de vie », de pairémulation, de réfèrent facilitateur ou encore de case-manager sont, en ce sens, prometteuses. Grandir en autonomie est une source vitale de sens et d’épanouissement. Chacun, quelle que soit sa situation de départ, peut et doit se voir offrir des opportunités de progresser dans cette optique.
Si vous avez besoin d’une présence constante la nuit, il est possible de faire appel à une garde à domicile qui sera présente toute la nuit et pourra intervenir en cas de besoin. Il est possible d’employer cette garde à domicile dans le cadre de l’emploi direct (vous serez alors l’employeur) ou en faisant appel à un service d’aide à domicile prestataire ou mandataire.
Les SSIAD sont destinés aux personnes âgées de plus de 60 ans malades et en perte d’autonomie, ou aux personnes de moins de 60 ans présentant un handicap ou souffrant d’une maladie chronique invalidante. Ils favorisent le maintien à domicile des patients en leur procurant les soins infirmiers et d’hygiène générale ainsi qu’un accompagnement pour les actes essentiels de la vie.
Patient, attentif, disponible et ayant le sens des responsabilités, le puériculteur doit comprendre et aimer les enfants. Néanmoins, ces qualités ne suffisent pas à faire de lui un bon professionnel. Spécialisation du métier d'infirmier ou de sage-femme, la puériculture comporte des aspects très techniques. En maternité, le puériculteur travaille en étroite collaboration avec la femme ou l'homme sage-femme. Il examine les nouveau-nés et leur donne les premiers soins. En cas de problème, il fait appel au pédiatre. Dans un service de pédiatrie, il partage son temps entre les soins spécifiques à donner aux enfants malades et les relations avec la famille. Dans un centre de PMI (protection maternelle et infantile), il joue un rôle de prévention, d'information et d'éducation auprès des familles. C'est lui encore qui délivre les agréments aux assistants maternels. Il participe aux consultations dans les centres spécialisés, et assure un suivi à domicile pour les enfants signalés par l'hôpital ou par le service de l'ASE (aide sociale à l'enfance). Après 5 années d'expérience professionnelle, le puériculteur peut diriger une crèche ou une halte-garderie. Il anime, coordonne, gère et encadre une équipe composée d'auxiliaires de puériculture, d'éducateurs de jeunes enfants et d'aides-soignants.
Médecin spécialiste des maladies de l'enfant et de l'adolescent, le pédiatre suit la santé et le bon développement de ses jeunes patients depuis leur naissance et jusqu’à leur entrée dans l’âge adulte. Le pédiatre surveille le développement physique et psychomoteur de l'enfant en tenant compte de ses besoins selon les tranches d'âge, son environnement familial et social, etc. Il prend en charge le dépistage, la prévention, l'éducation à la santé et les soins. Sur rendez-vous ou selon les urgences, le pédiatre reçoit l'enfant malade, souvent accompagné de l'un de ses parents. Après avoir discuté des symptômes, il examine l'enfant, pose un diagnostic et prescrit un traitement approprié : il prend en charge les maladies aigues et chroniques ou graves en relation étroite avec les services hospitaliers référents. En outre, il assure aussi le suivi de la croissance, du développement sensoriel et cognitif. En termes de prévention, il lutte notamment contre l'obésité et la sédentarité et assure les vaccinations. Il contribue à l'éducation à la santé et au soutien des parents. Il assure la continuité des soins et fait face aux urgences. Dans un cabinet en ville, il fait de la pédiatrie générale. A l'hôpital, il peut se spécialiser dans une pathologie relevant de compétences spécifiques, comme les maladies rares ou graves.
Le pédicure-podologue est un professionnel de santé paramédical. Il réalise des actes de soins qui concernent la peau et les ongles du pied. Il confectionne des orthèses comme des semelles orthopédiques. Le pédicure-podologue contribue au maintien de l'autonomie, au maintien à domicile et à la prévention des chutes des personnes âgées.
Le pédopsychiatre est un psychiatre qui s'est spécialisé dans la psychiatrie des enfants au sens large : des plus jeunes jusqu'aux adolescents bientôt en âge d'être adultes. Il commence par accueillir ses patients pour dresser un bilan de leurs symptômes, de leurs souffrances ou de leur mal-être : troubles du comportement alimentaire, dépression, hyperactivité, autisme…Parallèlement, le pédopsychiatre établit, en collaboration avec les parents du patient, un projet thérapeutique qui vise à faire surgir les maladies ou dysfonctionnements à traiter, pour apporter ainsi une aide et un soutien adaptés. Généralement, le pédopsychiatre privilégie autant que possible le dialogue et la communication entre parents, enfants et soignant, mais, en cas de nécessité, il peut tout de même prescrire des médicaments. Sur ce point notamment, le pédopsychiatre se distingue par exemple du psychothérapeute et du psychanalyste. Le pédopsychiatre peut recevoir des enfants à l'hôpital, dans un CMP (centre médico-psychologique), un CMPP (centre médico-psychopédagogique) ou encore dans son cabinet privé. Outre de très longues études (compter 12 ans), le métier de pédopsychiatre exige un grand sens des responsabilités, du contact et de l’écoute. Un excellent équilibre personnel est également nécessaire, notamment pour affronter les cas les plus difficiles.
Accordée pour une durée de trois ans et basée sur 27 engagements précis et exigeants, cette certification vise à garantir à toutes les personnes accueillies un accompagnement personnalisé, professionnel et adapté.
Directrice de Cap'Handéo, Aurélie Pierre-Léandre nous explique les enjeux de ce projet.
Aurélie Pierre-Léandre — Nos premières réflexions ont été motivées par les travaux de recherche appliquée que nous avons menés au sein de notre observatoire. Ils ont mis en évidence la spécificité des besoins et des attentes des personnes polyhandicapées et de leurs proches aidants. Nous avons alors fait le constat que la complexité de ces besoins n’était pas suffisamment prise en compte dans les démarches qualités existantes. De là, est venue l’idée de lancer une démarche unique en son genre qui soit tournée vers l’accompagnement personnalisé de la personne polyhandicapée. (voir la vidéo de Pierre-Léandre)
Nous décrivons le rôle joué par les différents acteurs : médecins, diététiciennes et cuisiniers, dans la mise en place d'une unité centrale de production dans un centre hospitalier. Les médecins ont établi un cahier des charges correspondant aux besoins nutritionnels des patients selon leur âge et leur pathologie. Les diététiciennes ont établi des menus à partir de ce cahier des charges. Les cuisiniers ont travaillé les recettes en utilisant certaines techniques de l'agroalimentaire pour améliorer la qualité organoleptique des repas servis. La qualité du résultat est suivie par des évaluations régulières. Ces dernières ont fait apparaître des dysfonctionnements dans la chaîne de distribution des repas. Cette constatation a amené la création d'une structure transversale regroupant non seulement les médecins, diététiciennes et cuisiniers, mais impliquant des représentants des services soignants, afin d'assurer la qualité du repas servi, jusqu'au lit du patient.
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